La culture asiatique attire de plus en plus. Séries, cosplay, manga, K-pop, autant de phénomènes qui ont la faveur de la jeune génération. Parmi les adeptes de ce mouvement, nous avons rencontré Ikari, une créatrice de vêtements.
Camille est étudiante en arts graphiques à la Haute Ecole Condorcet et élève à l’Académie des Beaux-Arts à Binche. Depuis quelques mois, cette férue de dessin et de culture asiatique développe une marque de vêtements, IKARI, inspirée de ces deux passions.
« Ikari, c’est mon nom d’artiste et c’est le nom de ma boutique web. Ikari signifie chose qui va briller et s’élever, en japonais. C’est le but que j’espère atteindre avec mon art. »
Voilà des années qu’IKARI navigue librement dans l’univers asiatique et ses multiples facettes. Un voyage initiatique qui a commencé devant le petit écran.
« Je regardais Pokemon et Naruto. J’adorais ça ! Puis, j’ai regardé d’autres séries, j’ai lu des mangas, j’ai découvert la k-pop, je me suis intéressée à la Corée du Sud, à la Chine. C’est un amour pour l’Asie, dans son ensemble, qui s’est développé. »
Aujourd’hui IKARI souhaite transmettre son interprétation graphique de la culture asiatique à travers une ligne de t-shirts. Le design est créé au départ d’un coup de crayon, retravaillé numériquement avec beaucoup de patience pour obtenir le résultat souhaité.
La collection actuelle reflète les thèmes de prédilection de la créatrice.
« J’aime le masque du renard, emblématique de la culture asiatique. J’ai retravaillé mon signe astrologique chinois (le serpent) avec mes couleurs. J’ai également réalisé une main du karma qui me correspond. »
Pour ses vêtements, made in Belgium, Ikari utilise du coton bio, vegan et éthique. Les créations sont exclusivement en vente en ligne. D’autres types de vêtements ou objets pourraient, à l’avenir, rejoindre la collection. A suivre donc sur le web-shop, le compte Facebook ou instagram d’IKARI : www.ikari-shop.com
N. Elet