La Brasserie de l'orangerie qui permettait aux visiteurs du château de Seneffe, de se restaurer, a fermé ses portes. Qu'à cela ne tienne! Vous pouvez toujours manger un bout, mais d'une toute autre manière. Ce sont désormais une dizaine de food trucks qui vous régalent. Une tournante est organisée sur le site afin de répondre à la demande des clients. Une offre aussi riche que variée.
Promenons – nous dans le parc avant que la pluie ne tombe. Finalement, juste quelques gouttes, pas de quoi décontenancer ces badauds qui se sont laissés guider par les bonnes odeurs. Un ciel que Sandra ne cesse pourtant de scruter. Il faut dire, qu’ils sont tributaires de la météo.
« Avec les orages annoncés, malheureusement, il y a beaucoup moins de promeneurs. En cas de beau temps, la terrasse est remplie. » Sandra Morreale, Food truck Apero Cena.
Des chaises, des tables, dans un cadre bucolique, le lieu de travail parfait pour ces propriétaires de Food Truck. La brasserie de l’Orangerie n’est plus, il fallait donc trouver un plan B. Ces camions aux se sont très vite imposés dès l’appel d’offres.
« Au départ, nous étions 6, et puis on a repris contact avec 3 autres food trucks dont un qui propose de la cuisine thaïlandaise. » Patricia Holuigue, « La Charrette gourmande ».
Au menu ce samedi, des spécialités italiennes ainsi que quelques saveurs du monde. On nous promet une expérience gastronomique nomade, les hôtes ne sont pas déçus, c’est facile, c’est pratique et en plus, c’est bon.
« Nous sommes contents d’avoir participé à cette expérience enrichissante, ça permet de nous faire connaître. » Patricia Holuigue, « La Charrette gourmande ».
Tous les jours et ce de 11h à 18h, il est possible de se restaurer en toute simplicité. Les food trucks se relayent pour répondre à la demande. Une demande parfois timide parfois importante, cela dépend de météo mais aussi des événements qui draine du public.
«On propose des piadina, une spécialité d’Emilie-romagne, des pâtes, des desserts. » Food truck Apero Cena.
Un concept qui a débuté en mai et qui prendra fin en septembre. Mais rien ne dit qu’il s’agit ici d’une décision irréversible.
B. Maton