A l’initiative du ministre wallon de la Santé, Yves Coppieters, 10 villes et communes ont été invitées à une réunion. Parmi elles, Braine-le-Comte, Soignies, Écaussinnes et Seneffe. Objectif : faire le point sur le dossier.
L’initiative est saluée par les bourgmestres de Soignies et d’Écaussinnes. Trop souvent, c’est par la presse et non par la voie directe qu’ils sont informés des évolutions du dossier complexe des PFAS. Au cours de la réunion organisée par le ministre de la Santé, les élus ont pu poser leurs questions et écouter le constat de professionnel, notamment en ce qui concerne la potabilité de l’eau, comme le précise Fabienne Winckel, bourgmestre de Soignies.
Ils nous ont bien précisé que l'eau de distribution est potable. Nous sommes vraiment en dessous des normes régionales par rapport à la présence de PFAS dans l'eau. Durant l'année 2025, ils vont faire des investissements afin d'encore améliorer la qualité de l'eau.
Plusieurs investissements sont annoncés. L’usine de traitement d’Écaussinnes, qui se trouve sur le trajet du Feeder, une conduite de grand gabarit, est concernée par l’un d’entre eux. Le bourgmestre, Sébastien Deschamps s'en réjouit.
J'ai eu un contact avec la directrice générale de Vivaqua, qui m'a confirmé que des travaux sont envisagés. Nous serons amenés à nous revoir dans les prochains mois pour faire une annonce à la population. Pour l'instant, c'est au stade des études.
Au cours de la réunion, les participants ont appris qu’un bio-monitoring humain sera mené sur un échantillon représentatif de la population. Une séance d'information sera prochainement organisée pour en expliquer les détails.
A la fois rassurés mais toujours vigilants, les bourgmestres rencontrés soulignent l’utilité de la transparence affichée. Plusieurs sites permettent, en outre, au citoyen de découvrir le taux de PFAS dans sa zone. C'est le cas de https://www.swde.be/fr/water-quality. Un numéro de téléphone est également mis à leur disposition pour toute question : le 1718
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