Maëlle Perini, 17 ans, a brillé au lancer du poids et du disque, signant plusieurs records et titres. Représentante belge au Festival Olympique de la Jeunesse Européenne, l’athlète du Moha vise déjà de nouveaux succès en 2026.
C’était, de son propre aveu, "le meilleur été de sa vie". Pour Maëlle Perini, jeune athlète belge spécialiste du lancer du poids et du disque, la saison 2025 a été celle de la confirmation. Entre compétitions nationales et internationales, la jeune sportive a vécu des moments forts, à l’image de sa participation au Festival olympique de la jeunesse européenne (EYOF) en Macédoine, où elle a fièrement représenté la Belgique.Elle y a terminé à une superbe septième place, atteignant directement la finale — une performance qui récompense des années de travail acharné.
Progression constante
« Je fais de l’athlétisme depuis dix ans maintenant, et j’ai toujours rêvé de participer à de grands championnats »,
confie Maëlle. Ce rêve s’est concrétisé cet été, et la jeune athlète en garde des étoiles plein les yeux. Pourtant, au départ, ce n’était pas gagné.
« Honnêtement, j’ai détesté le disque au début. Mais à force d’entraînement, quand tu vois que ça commence à bien partir, tu prends goût. »
Aujourd’hui, elle ne cache pas son coup de cœur pour ces 2 disciplines exigeantes et techniques, qui mêlent puissance, coordination et concentration.
Travail, régularité et talent
À la question de savoir quelles qualités sont nécessaires pour le lancer du poids et du disque, Maëlle répond sans hésiter :
« Beaucoup de régularité à l’entraînement, un peu de talent aussi, et surtout énormément de travail. La force vient petit à petit, mais il faut une bonne base génétique. »
C’est d’ailleurs à l’école des jeunes que tout a commencé.
« Vers 12-13 ans, j’ai remarqué que j’étais plutôt forte au lancer. On m’a alors orientée vers cette spécialité, et j’ai continué, parce que je voyais que je n’étais pas mauvaise. »
Avant cela, elle s’était essayée à la course, attirée par la vitesse. Mais c’est l’ambiance de l’athlétisme, les amitiés et les sensations uniques du lancer qui l’ont convaincue.
Relation précieuse avec son coach
Si Maëlle a pu progresser aussi vite, c’est aussi grâce à son entraîneur, qu’elle considère comme un véritable pilier.
« Medhy Bury m’a tout appris. C’est comme un deuxième papa pour moi. Que ce soit à l’entraînement ou en dehors, il a toujours été là. Je lui dois énormément. »
Avec six entraînements par semaine, la jeune athlète ne ménage pas ses efforts. Et ses ambitions ne s’arrêtent pas là.
Prochaine étape : les championnats de France, dès février prochain.
« Ce sera ma première année junior. Je veux juste faire une belle place, me battre et continuer à progresser. »
Avenir prometteur
Après une saison 2025 exceptionnelle, Maëlle garde les pieds sur terre, mais les yeux tournés vers l’avenir.
« J’espère que 2026 sera encore meilleure ».
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