Petite pause sucrée. Que diriez-vous de quelques fraises, venues de Besonrieux. C’est du local, c’est frais et ça a toujours son petit succès auprès des habitués. Une demande à laquelle la famille Vandenberghe doit pouvoir répondre une fois la saison venue. La famille passe actuellement le plus clair de son temps dans les serres. Là où se déroule la cueillette.

La cueillette du jour est bonne, certaines sont prêtes à être consommées, d’autres doivent encore prendre quelques couleurs. C’est Nicolas, qui, après avoir décidé de leur sort, rempli les raviers. Une activité complémentaire pour cette exploitation agricole qui possède des vaches laitières et des races à viande.
« Et depuis peu nous faisons aussi des stages pour enfants. C’est une exploitation 100% familiale donc tout le monde apporte de l’aide. » Olivia Strano de la ferme Vandenberghe.
Les toutes premières ont fait leur apparition il y a quelques jours. Goûtées et approuvées par le fils du couple lui-même. Cette fois, le rythme est assez soutenu, les plants sont plus que généreux et ce depuis le début de la saison.

« Des fraises, on peut en avoir du 1er janvier au 31 décembre si on veut. Mais à quelles conditions? Chez nous, la pleine saison c’est au mois de mai. » Nicolas Vandenberghe.
Sonia et Nicolas n’ont pas à rougir de leur fraise, qui a plutôt la côte auprès des palais. Cela représente des heures de préparation en amont, le travail de la terre, le nettoyage des plants. Les bons gestes pour un bon résultat.
« On travaille avec deux variétés avec la Flair qui est plus précoce et la Joly qui arrivera un peu plus tard, dans quelques jours. On travaille sur un sol, sur une prairie, que les vaches entretiennent, elles y mettent de leur engrais. La prairie est labourée au mois de juillet et les plants installés en août."
En pleine terre, sous serres chauffées uniquement par les rayons du soleil desquelles sortent une moyenne de 100 raviers par jour, après une cueillette assez physique.
Du producteur au consommateur puisque c’est ici, à la ferme, que la clientèle se ravitaille. Et à la question de savoir si elles seront saupoudrées de sucre, servies avec de la chantilly ou natures. Les consommateurs ne sont pas tous du même avis.
B. Maton
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