Il y a trois ans débutait la guerre en Ukraine contraignant à l’exode plus de 4 millions de civils dont 66.000 en Belgique. Parmi ceux-ci Ivan qui a été accueilli à Soignies.
Originaire d’une ville située à 300 km de la frontière polonaise, Ivan se rend sur son chantier. Il est employé par un chauffagiste. Il y a trois ans, il triait, emballait et expédiait les biens de première nécessité récoltés par des bénévoles. On parlait alors de gestion de crise et aujourd’hui, de l’urgence, on est passé à l’accueil en vue d’une intégration plus long terme.
Comme son épouse qui travaille dans les titres-services et son fils adolescent, Ivan reste inquiet pour ses concitoyens et, même si ceux-ci vivent loin du front, pour ses parents avec lesquels il reste en contact.
Dans les conditions actuelles, un retour au pays est évidemment inenvisageable, une nouvelle vie s’est construite en Belgique peut-être de manière définitive.
L’espoir d’un retour qui ne sera possible qu’une fois une paix conclue et dont nul ne sait quel sera le prix à payer.
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