Il y a un an Jean-Charles Deneufbourg (PS) devenait le nouveau bourgmestre de Morlanwelz. Après trois mandats d'échevin, il devient le premier magistrat de la cité de l'Enseignement. Quel bilan tire-t-il de cette première année de fonction?
Un an au mayorat : Jean-Charles Deneufbourg dresse le bilan de sa première année comme bourgmestre
Il y a un an, à la suite des élections communales, plusieurs nouveaux bourgmestres prenaient leurs fonctions dans la région. Au Roeulx, à Écaussinnes et à Morlanwelz, trois nouveaux visages endossaient pour la première fois l’écharpe mayorale. Dans la cité de l’enseignement, Jean-Charles Deneufbourg (PS) n’était toutefois pas un inconnu de la scène politique : après trois mandats d’échevin, il accédait au mayorat. Douze mois plus tard, quel regard porte-t-il sur cette première année ?
Une fonction qui bouleverse le quotidien
Enchaîner les réunions, répondre aux sollicitations de la presse, traiter les demandes citoyennes, suivre les dossiers émanant des échevins ou du personnel communal… Depuis un an, la vie de Jean-Charles Deneufbourg a profondément changé. Actif en politique depuis 1992, devenu échevin en 2006, il a pris la tête de la commune il y a un an.
La principale difficulté ? La gestion du temps.
« Les fonctions d’échevin et de bourgmestre sont diamétralement opposées. En tant que bourgmestre, nous devons survoler toutes les matières du collège. Cela demande un investissement plus important : davantage de réunions, mais aussi davantage de responsabilités », explique-t-il.
Toujours en première ligne
Par définition, le bourgmestre est le premier interlocuteur des citoyens. Parfois pour des critiques, souvent pour des demandes. Avec l’expérience, Jean-Charles Deneufbourg dit avoir adapté sa communication et continue de privilégier la dimension humaine.
« Parfois, je reçois en permanence des personnes en grand désarroi. Avec nos assistantes sociales, nous essayons de trouver des solutions et de mettre les gens en relation. Il est vrai que le bourgmestre est toujours en première ligne. »
Des décisions difficiles à assumer
L’année à venir s’annonce délicate, notamment avec le vote du budget 2026. Comme beaucoup de communes, Morlanwelz est confrontée à une pression croissante : davantage de missions, mais avec des moyens en diminution. Parmi les moments les plus éprouvants de son mandat, le bourgmestre évoque la signature des préavis pour le personnel du Plan de cohésion sociale, conséquence de la réforme wallonne des aides à l’emploi.
« Encore une fois, on touche à l’humain. Derrière ces personnes, il y a des familles. C’est compliqué. Ce sont des travailleurs qui effectuent un travail remarquable. Mais si les subsides disparaissent du jour au lendemain, nous n’avons pas la capacité financière de les engager sur fonds propres. »
Les relations humaines comme moteur
S’il ne minimise pas les contraintes budgétaires qui freinent certains projets, Jean-Charles Deneufbourg retient aussi le positif de cette première année : la richesse des rencontres, la proximité avec la population, l’impression de pouvoir aider concrètement.
Point positif : les relations humaines.
Point négatif : les finances qui limitent les ambitions pour sa commune.
Après une année intense, le bourgmestre se dit prêt à poursuivre le travail, conscient des défis, mais animé par la volonté de servir au mieux sa commune et ses habitants.
Sur le même sujet
Recommandations
Boucle du Hainaut: présentation du nouveau rapport d'incidences environnementales à Soignies
Soignies: de nouvelles règles de stationnement bientôt en vigueur
Binche : subsides d'1,3 millions d'euros pour le stade Domenico Schéna
La Louvière : quatre personnes placées en détention préventive suite à une macabre découverte
La Louvière: permanence des informaticien publics à l'ASBL "lire et écrire"
La Louvière: rencontre avec l'inspecteur de police - agent de quartier