« Au bonheur de Vica » est un centre d’hébergement et un refuge pour les oiseaux exotiques mais aussi pour les pigeons de ville. L’asbl organise ce weekend deux journées « portes ouvertes ».
Des aras, des cacatoès, des martins chasseurs… Plus communs : des perruches et surtout des pigeons des villes, voilà les pensionnaires ou patients de l’asbl baptisée Vica, en souvenir de Victor, l’arrière-grand-père colombophile.
Particularité de l’association fondée il y a 5 ans, elle soigne ces pigeons considérés comme nuisibles et qui n’appartiennent pas à la faune dite sauvage.
« Nous accueillons des oiseaux blessés mais aussi issus d’abandons volontaires ou des oiseaux saisis, précise le fondateur et président de l’asbl, Franck Lorigiola. »
Sept bénévoles soignants et deux vétérinaires participent au projet. Parmi leurs tâches, recueillir les animaux blessés. Souvent les particuliers se sentent désemparés face à un animal blessé. Voici donc les premiers gestes de Justine Fauville, soignante animalière.
« Il faut le mettre en sécurité, dans le noir de préférence pour éviter les chocs traumatiques, puis nous prévenir pour que nous le prenions en charge au plus vite. Nous demandons au découvreur de nous l’amener mais nous nous déplaçons en cas de saisie ou si le particulier est incapable de se déplacer. »
Avant d’être relâchés, les animaux blessés accidentellement ou par maltraitance seront soignés tandis que les espèces exotiques attendent patiemment de trouver un nouveau propriétaire qui sera soigneusement choisi.
« Les propriétaires viennent au refuge. Mais, par exemple, un perroquet n’est pas adopté, c’est lui qui adopte, indique Franck Lorigiola. Il faut tenir compte de l’âge de la personne car certains perroquets peuvent vivre très longtemps et donc on va rechercher des candidats jeunes et matures. »
Pas question en tous cas de confier un animal sans s’assurer que le candidat dispose des capacités pour en prendre soin et qu’il ne s’agit pas d’un coup de cœur éphémère.
Pas question en tous cas de confier un animal sans s’assurer que le candidat dispose des capacités pour en prendre soin et qu’il ne s’agit pas d’un coup de cœur éphémère.
L’asbl est agréée par la Région wallonne comme centre d’hébergement et refuge. Elle gère entre autres des pigeonniers urbains, comme celui de Braine-le-Comte, en contrôlant les pontes pour éviter la prolifération de ces nuisibles pourtant si sympathiques.
Recommandations

Gouvernement fédéral: la réaction du député Patrick Prévôt

Gouvernement Arizona : quelles sont les satisfactions et les déceptions des chefs d'entreprise ?

Gouvernement Arizona : Aurore Tourneur satisfaite de l'accord gouvernemental trouvé

La Louvière: fin anticipée du test de mobilité au quartier de Bouvy
