Morlanwelz : début des inscriptions pour le secondaire

 Les inscriptions pour l’enseignement secondaire ont débuté cette semaine. L’inscription pour l’année 2023-2024 est nécessaire si on sort du primaire cette année et est possible jusqu’au 10 mars. Les parents pourront inscrire leur enfant dans une école qui a leur préférence et où le critère de distance est appréciable pour le chemin vers la nouvelle école. Voici une prise de température à l’Athénée Provincial Warocqué de Morlanwelz.

 Ici, deux agents de l’Athénée ont en charge d’accueillir les parents à un rythme régulier de 10 à 15’ pour réceptionner le formulaire d’inscription mais aussi échanger les informations de part et d’autre.L’ Athénée a organisé trois réunions d’information qui ont accueilli 350 personnes. L’enjeu de la formation est d’importance.

Les préinscriptions ont débuté par des entretiens avec  les parents qui présentent le fameux formulaire unique d’inscription et qu’ils ont eu à l’école primaire et on commence à préenregistrer les élèves qui vont rentrer dans le classement qui sera géré par la commission de la fédération Wallonie/Bruxelles. Explique Julien Bauduin, Préfet des Etudes Athénée Provincial Warocqué

Le plateau de Morlanwelz a sa force. Il intègre les différents niveaux d’enseignement maternelle, primaire, secondaire et école normale dans un écrin verdoyant. L’athénée globalement compte 1800 élèves. Il gère deux implantations.

« Rien n’est définitif, les parents vont indiquer leur premier choix, deuxième choix, troisième choix. En fonction de cela, on décidera qui arrive en premier dans l’établissement de premier choix ou de deuxième choix si le premier est déjà complet et au mois de juillet au mois d’août auront lieu les confirmation d’inscription si l’élève a obtenu son CEP il pourra arriver en première commune sinon ce sera en première différenciée. » Explique  Julien Bauduin

Sur le fond de la procédure d’inscription et les objectifs qu’elle veut atteindre, on est ici satisfait par l’expérience qui permet de passer du primaire au secondaire tous en évitant des ghettos pédagogiques. A Bruxelles c’est sans doute un tout autre contexte.

«  En tout cas, pour nous c’est favorable, on n’a pas des concurrence entre écoles, on n’a pas de pression démographique et autre comme, par exemple, sur la région bruxelloise, on n’a pas de souci, il est très rare quand on doit refuser des enfants, qu’on éjecte des enfants, c’est extrêmement rare. Donc, on pourra normalement accueillir la grande majorité des inscrits. » « Sur le fond vous êtes d’accord avec cette pédagogie de mixité des différents élèves de différentes origines ? » « La mixité d’origine est une des valeurs fondamentale de la Province de Hainaut, ça correspond aux valeurs de citoyenneté, de partage, de découverte de cultures. Donc, c’est un fondement de la scolarité de l’élève. » Conclut Julien Bauduin

Michel De Backer, Charles Sauvage.