Parmi ceux qui sont particulièrement inquiets des projets de l’Arizona, les policiers. Comme pour les autres fonctionnaires, le gouvernement De Wever veut aligner l’âge de leur pension sur celui du privé.
Absurde, clament les syndicats des policiers qui ne voient pas les « bleus » courir derrière les voleurs jusqu’à 67 ans.
Les policiers seront aussi dans la rue pour exprimer leur rejet des réformes prévues par l’Arizona. Première mesure dans leur collimateur, l’âge du départ à la retraite. Les explications de Philippe Bailly, président provincial du SLFP – Police.
Mais étant donné qu'on ne parle plus de métiers pénibles dans l'accord de gouvernement, il est clair qu'à terme, les policiers devront travailler jusque 67 ans, ce qui est inconcevable par rapport au métier que l'on exerce tous les jours.
Autre mesure qui ne passe pas : le calcul du montant de la pension.
C’est tout le paradoxe. Avant, quand quelqu'un a travaillé un peu plus longtemps, il était certain d'avoir un peu plus que sa pension à l'heure actuelle. Le calcul du montant de la pension va s'allonger d'années en années pour arriver à 45 ans. Donc celui qui va travailler plus, finalement, gagnera moins, ce qui est totalement de la folie.
Et sur le terrain, craignent les syndicats policiers, les jeunes recrues seront de moins en moins nombreuses puisque les aînés resteront en place.
A partir du moment où les policiers plus âgés ne savent plus partir à la pension, il est impossible de recruter des policiers plus jeunes pour faire le métier sur le terrain et donc ça va poser un vrai problème de sécurité au quotidien. Nous sommes en pleine saison des carnavals qui sont en train de débuter. On ne peut pas imaginer des policiers de 64, 65 et 66 ans sur le terrain à 2 h du matin, en train de faire du maintien de l'ordre.
Au-delà de leur sort personnel, les policiers estiment que les réformes envisagées rendront la profession moins attractive et enrayeront les efforts de recrutement.
Tous nos acquis nous sont enlevés, il n'y a aucune reconnaissance par rapport à la particularité de notre métier, les jeunes préfèreront aller dans d'autres secteurs où il y a moins de risques au quotidien puisque qu'il y a eu beaucoup d'attaques vis à vis des policiers. Donc le trou qu'il y a déjà à l'heure actuelle de près de 5000 policiers ne va faire que s'agrandir.
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