Lundi passé, les agents de gardiennage du groupe CHU Helora se mobilisaient à La Louvière pour exiger de meilleures conditions de travail. Après deux jours de négociation, ils sont parvenus à trouver un accord avec la direction.
Rappel des faits
Les syndicats CNE et CGSLB entamaient en front commun une grève de 24 heures dans l’espoir d’enfin obtenir des réponses à leurs revendications.
Ils demandaient à ce qu’au moins trois équivalents temps plein (ETP) supplémentaires soient engagés pour permettre d’assurer la sécurité sur les différents sites (Jolimont, Lobbes et Nivelles).
Les agents étaient contraints de sécuriser seuls, de jour comme de nuit, des périmètres de 10 hectares. Sylvain Getteman, délégué CGSLB, nous expliquait alors qu’en tant que première ligne d’action en cas d’incendie ou de gestion de conflits, leur mission exige une présence suffisante pour intervenir efficacement. À effectif réduit, ces situations étaient donc devenues difficiles, voire impossibles à gérer de manière optimale.
Les agents réclamaient également le paiement ou la récupération de plus de 2 000 heures supplémentaires en attente, le renouvellement de leurs uniformes ainsi que leur entretien par l’employeur et des vestiaires adaptés.
Des accords satisfaisants
La direction a réellement pris conscience qu’un service de gardiennage dans un hôpital c’est vital
Pour répondre au sous-effectif critique et au surplus d’heures de travail non récupérées, deux nouveaux postes d’équivalents temps plein (ETP) seront pourvus : un CDD et un CDI, dont la pérennité sera réévaluée à terme. Une troisième recrue viendra également renforcer l’équipe en tant que collaborateur du responsable sécurité durant la journée. Ces embauches permettront de soulager les équipes et d’améliorer la gestion du service.
Aujourd’hui on a vraiment une infrastructure qui est mise en place pour pouvoir travailler dans de meilleures conditions
En parallèle, des améliorations structurelles ont été promises : « Notre service de gardiennage va désormais disposer de vestiaires et l’employeur s’est engagé à prendre en charge l’entretien des uniformes dans un délai de trois mois », précise Albert-Jacques Bagirshya, délégué CNE.
Les délégués syndicaux ont également tenu à remercier les soutiens reçus tout au long de leur action.
« Merci car c’est grâce à votre soutien que nous avons réussi », a déclaré Sylvain Getteman, délégué CGSLB.
« Le front commun marche. Ensemble, on a été plus forts », a conclu Albert-Jacques Bagirshya, délégué CNE.
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