En ce 14 octobre, la manifestation a battu son plein. L'occasion pour environ 100 000 manifestants de descendre dans les rues de Bruxelles. Dans la foule, des primo-manifestants du Centre étaient venus défendre leurs droits.
Sur les quais de la gare de Soignies, de nombreux manifestants déterminés à se rendre à Bruxelles. La plupart sont des citoyens de la région du Centre. Ils entendent bien défendre leurs droits. Parmi eux, des profils assez jeunes qui sortent à peine des études. Ils sont aujourd’hui demandeurs d’emploi. Cloé a 27 ans et vit sa première manifestation. "Je manifeste contre l'indexation des salaires, la réduction des pensions. Je pense aussi aux étudiants qui voient le minerval augmenter... Je pense à toutes les personnes qui galèrent en général", clame Cloé, primo-manifestante.
Comme elle, son frère tenait, lui aussi, à être présent dans la rue pour la première fois. Il n’est pas au même stade de vie que sa sœur, mais les mesures du gouvernement le touchent aussi. "Je suis là par rapport à mon minerval, c'est énorme ce qu'on nous demande et tous les foyers n'ont pas la possibilité de le payer", déplore-t-il.
Des enseignants du Centre présents
Le monde de l’enseignement est également impacté. Des professeurs sont de la partie. Pour Maxime, il s’agit d’une première qui a tout son sens. "C'est décourageant les jeunes professeurs. Le métier a besoin de gens motivés. Je viens pour les jeunes collègues qui vont perdre leurs heures", avoue le professeur secondaire à Soignies.
À l’avenir, si les choses ne changent pas, Cloé, Léo et Maxime n’hésiteront pas à continuer leur combat.
Une manifestation qui a réuni des citoyens venus de toute la Belgique. Dans la foule, il y avait beaucoup plus de primo-manifestants qu’à l’accoutumée. Et le phénomène n’a pas épargné la région du Centre.
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