Le monde du vélo s’est donné rendez-vous à l’abbaye de Bonne-Espérance pour le départ de la 3e étape du Tour de Wallonie, en direction d’Antoing. Une étape pour sprinters, mais piégeuse, sur des routes où il fallait rester vigilant.
Un décor d'exception pour un rendez-vous sportif de prestige
La troisième étape du Tour de Wallonie 2025 a pris son envol depuis l’Abbaye de Bonne-Espérance, à Estinnes, un site au riche passé spirituel et architectural. Pour la commune, accueillir un tel événement est bien plus qu’un simple honneur : c’est une opportunité de briller sur la scène régionale et au-delà.
« C’est vraiment une grande fierté et aussi une très belle opportunité. Une opportunité de mettre en valeur notre patrimoine exceptionnel, historique et spirituel. », confie Aurore Tourneur, bourgmestre d’Estinnes.
Un sentiment partagé par Christophe Brandt, organisateur du Tour de Wallonie, qui a été séduit dès la première visite :
« C’est un superbe cadre pour un départ. On a un peu analysé tous les endroits possibles pour organiser ce départ, et quand on est venu ici, on a tout de suite dit : ‘c’est ici qu’il faut le faire’. » Un choix logique pour un événement sportif qui mise autant sur la qualité du spectacle que sur celle de l’environnement.
Un tremplin pour les talents du cyclisme
Au fil des éditions, le Tour de Wallonie s’impose comme une course incontournable du calendrier estival. De plus en plus d’équipes WorldTour y participent, et l’épreuve devient un véritable révélateur de jeunes talents.
« On voit des coureurs qui se révèlent, comme Corbin Strong l’année passée. Hier encore, un jeune a remporté sa première victoire professionnelle. Le Tour est souvent un tremplin vers une carrière prometteuse », souligne Christophe Brandt.
Des coureurs motivés sur leurs terres
L'étape du jour offrait une dernière occasion pour les sprinteurs de s’exprimer avant les étapes plus montagneuses. Une situation bien connue de l’équipe Intermarché-Wanty, venue en voisine.
« Arne Marit est motivé pour aujourd’hui, c’est une arrivée qui lui convient », explique Tom Paquot. « Et puis rouler sur la terre de Wanty, sur des routes qu’on connaît, c’est toujours un plaisir. »
Même sentiment du côté de Florian Sénéchal (Arkéa B&B), qui connaît bien le tracé :
« C’est l’étape la moins difficile, et ce sont des routes que je connais bien. On peut dire que je suis local de l’étape. Il y aura ma fille à l’arrivée, alors j’espère bien figurer. »
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