Pour rappel, un permis a d’ores et déjà été octroyé pour la construction de cette centrale faute de position claire et commune des ministères wallons compétents. Ce 8 mars, en commission énergie du parlement wallon, le sonégien François Desquennes a interrogé le ministre Willy Borsus sur ce non-accord, lui demandant son avis personnel sur ce dossier.
Projet trop grand et lacunaire
Réaction on ne peut plus tranchée du ministre de l’aménagement du territoire : ce projet de centrale TGV est lacunaire, trop grand et mal situé. Et de conclure que Manage et Seneffe, par la voix de leurs représentants au conseil d’Etat disposaient dès lors d’arguments décisifs pour casser le permis octroyé.
Le conseil communal manageois qui s’est une nouvelle fois prononcé en faveur d'un recours en annulation au conseil d'état. Un recours qui porte sur la construction d'une installation de production d'électricité sur le zoning industriel de Seneffe-Manage à Manage, Turbine Gaz-Vapeur (TGV) à cycle combiné fonctionnant au gaz naturel d'une puissance maximale de 870 MW.
Certains des moyens présentés dans le recours introduit en mai 2021 au conseil d'état, pourront à nouveau être utilisés dans cette nouvelle requête car le nouveau permis (le permis initial, délivré à la société BaliWind pour la création d'une centrale TGV, a été retiré au profit d'un autre permis) n'y répond toujours pas.
Notamment, le non respect du principe du bon aménagement des lieux, le caractère lacunaire de l'étude d'incidence sur l'environnement, l'aménagement des voiries et les mesures de compensation des dommages environnementaux de cette centrale TGV.
Un recours au Conseil d'État peut être saisi dans les 60 jours à dater de la notification ou de la publication de la décision ; l’introduction devra se faire au plus tard pour le 25/04/2022.
C’est en février 2020 que la première demande de permis a été introduite par la SA BALI WIND.
B. Maton