A l'occasion du 1er mai, la FGTB a rassemblé ses militants pour une journée festive malgré un climat social tendu marqué par une série de grèves en réaction aux mesures prises par le nouveau gouvernement.
Une fête symbolique, mais un message fort
Dès le matin, les militants étaient présents, banderoles et slogans à la main. Pour Ahmed Ryadi, président régional de la FGTB Centre, le 1er mai reste une date symbolique :
"C'est une commémoration où des travailleurs sont tombés pour la journée de 8 heures. Leur combat nous rappelle que la lutte continue. Et aujourd'hui, ce gouvernement de droite très réactionnaire impose des mesures qui vont faire très mal aux travailleurs et aux allocataires sociaux."
La FGTB n’a pas mâché ses mots face aux réformes sociales annoncées. Les interventions successives des responsables syndicaux ont souligné l’ampleur du mécontentement, dans un climat déjà marqué par de nombreuses grèves ces dernières semaines.
Un moment de partage malgré la colère
Pour Sabrina Gervasi, présidente de la FGTB Centre, ce 1er mai garde tout de même une dimension de solidarité :
"C'est aussi un moment pour se retrouver entre camarades, en famille, avec les enfants. On veut que ce soit festif, même si le message syndical est difficile à faire entendre."
Mais cette année, difficile d’échapper à la gravité de la situation. Les fermetures d’entreprises – comme celle de l’enseigne Cora – et les mesures d’exclusion des allocataires sociaux dès 2026 nourrissent un sentiment de colère et d’injustice.
"On vit un premier mai vraiment différent. Il y a une violence sociale inouïe. Ce n’est pas qu’un symbole, c’est un cri d’alerte." – ajoute Sabrina Gervasi.
Un calendrier de lutte bien entamé
Loin d’être un simple point de ralliement annuel, cette journée s’inscrit dans une dynamique de mobilisation plus large. Pour Ahmed Ryadi :
"Nous sommes en pleine lutte. Ce qui arrive dans les semaines et les mois à venir est inédit."
La FGTB Centre entend poursuivre ses actions dans les prochaines semaines, en lien avec d'autres mouvements syndicaux, pour faire entendre la voix des travailleurs face aux réformes en cours
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