S’il est un domaine en pleine expansion, c’est bien celui de la chimie et du biopharma. La crise du Covid n’a fait que doper les besoins de ce secteur. Et pour faire face à ces entreprises constamment à la recherche de nouveaux profils, il y a ces centres de compétences qui forment les acteurs de demain. Prenons l’exemple d’aptaskil, anciennement Cefochim, qui non seulement, a changé d’identité mais qui a agrandi ses espaces pour accueillir plus d’apprenants.
Ne dites plus Cefochim mais bien aptaskil. Apta pour aptitude, skil avec un seul L pour compétence en anglais. Ce centre de formations de l'industrie chimique et (bio)pharmaceutique annonce ici un changement d’identité, annonciateur de projets qui vont s’opérer très bientôt.
Isabelle Legentil, directrice générale d’aptaskin : « Nous allons adapter notre offre de formations pour qu’elles soient plus agiles. Et nous sommes entrain de travailler sur la délocalisation de formations dans d’autres zones géographiques de la Wallonie. »
Et cela passe bien évidemment par l’extension de ses infrastructures. Le Centre de Seneffe s’agrandit et dispose désormais de 800 m2 supplémentaires avec un deuxième complexe de salles blanches, et de zones additionnelles d’apprentissage en biopharma.
Le secteur est en pleine expansion. Cet agrandissement a pour objectif de répondre à la demande croissante des entreprises. 4500 c’est le nombre de personnes formées chaque année dans ces locaux, 1000 c’est le nombre d’apprenants supplémentaires que le site pourra accueillir.
"En Wallonie, chaque année, on mène une enquête, on observe qu'il y a 2000 emplois à pourvoir, dans le secteur chimie, sciences de la vie. Particulièrement dans le Biotech/Biopharma." Frédéric Druck, président d'aptaskil.
Et puis il y a ces 4000 m2 supplémentaires, toujours en construction qui viendront se greffer au bâtiment déjà existant. En tout, cela représente un investissement public – privé de 10 millions d’euros, pour permettre de répondre à un secteur en constante évolution.
A l’issue de ces formations dispensées chez aptaskil, ce ne sont pas moins de 90% des apprenants qui décrochent un emploi.
B. Maton