À quelques jours de RAAL–Standard, les supporters liégeois annoncent un boycott, dénonçant un quota de places trop faible et des conditions de déplacement trop strictes. L’ambiance pourrait en pâtir.
À l’approche du choc entre la RAAL La Louvière et le Standard de Liège, prévu ce samedi pour l’ouverture du championnat, la tension monte… mais pas sur le terrain.
Seulement 450 places ont été attribuées au parcage visiteurs, un chiffre jugé insuffisant par les groupes de fans. Une frustration renforcée par l’obligation de se déplacer en cars, et le fait que le parking du stade ne permet pas d’en accueillir plus de sept, comme l’explique Eddy Maillet, chef de zone de la police de La Louvière :
"Je comprends la déception des supporters du Standard. Mais nous devons respecter les contraintes d’infrastructure. Il n’est pas possible d’aller au-delà des 450 places dans ce délai. On ne peut pas improviser en trois jours."
Le chef de corps précise toutefois qu’une ouverture future à d’autres solutions reste possible :
"Avec plus de temps, des alternatives peuvent être envisagées. Mais ici, la sécurité prime."
Malgré cela, l’entraîneur de la RAAL, Frédéric Taquin, garde l’espoir d’un match à la hauteur de la ferveur des deux clubs :
"Le football doit rester une fête. Les supporters, qu’ils soient locaux ou visiteurs, en font partie. Ils apportent de la vie, de l’énergie. On espère entendre du bruit samedi, dans le bon sens du terme."
Reste à voir si cette affiche ne sera pas entachée par une atmosphère moins bouillante qu’espéré.
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