La CSC Enseignement a mené hier une action à la sortie des classes de l’école Saint-Joseph à Estinnes-au-Mont. L’objectif de la délégation était d’informer les parents et de mettre sur la place publique des problèmes rencontrés depuis 3 ans avec la direction de l’établissement. La directrice ne conteste pas le mal-être d’une partie du personnel et nous confirme travailler avec le PO à des solutions.
Il est temps de réagir et d’agir, c’est en quelques sortes ce qu’est venus clamer haut et fort une délégation CSC Enseignement d’une dizaine de membres, ce jeudi à la sortie des classes de l’école Saint-Joseph d’Estinnes. Les documents remis aux parents font état de problèmes généraux rencontrés avec la directrice depuis plusieurs années. A notre micro comme dans les écrits, les termes utilisés constituent une lourde charge.
« Des fautes graves sont à dénoncer dans le chef de la direction, nous dit Nicolas D’Aloisio, permanent CSC Enseignement. Elle ne respecte aucune règle statutaire, elle s’immisce dans la vie privée des gens. Il y a des menaces et des faits de harcèlement. »
Sans entrer dans les détails des reproches qui lui sont adressés, la directrice de l’école confirme bien sûr être au courant du mal-être vécu par une partie de son équipe éducative. Pour Maryse André, le Pouvoir Organisateur de l’école a pris les choses en main, y compris en faisant appel à un soutien extérieur à l’école. Un plan d’action sera présenté dans les prochains jours.
Maryse André, directrice de l’école Saint-Joseph. « Le Po et moi savons qu’il y a un mal-être d’une partie de l’équipe éducative. Nous l’entendons. Le PO a rencontré et a écouté l’équipe. Un processus est mis en œuvre depuis 3 semaines. Nous voulons trouver des solutions, avec l’aide d’un service externe. Je vous confirme que plusieurs réunions se sont tenues avec des personnes-ressources externes et que nous avons construit une partie d’un plan d’action qui va être présenté à l’équipe dans quelques jours. »
Les parents rencontrés à l’école et sollicités par nos soins semblaient découvrir les problèmes et ne souhaitaient pas les commenter. En plaçant le sujet sur la place publique, les représentants d’une partie du personnel mettent clairement la pression sur la direction à une période critique de l’année scolaire.
Nicolas D’Aloisio, permanent CSC Enseignement. « On essayé les voies traditionnelles et pacifistes. Cela n’a pas marché. On va rentrer dans un combat. »
"Notre souci, conclut la directrice Maryse André, c’est le bien-être aussi de nos élèves. C’est notre objectif tout au fil de l’année. Ce conflit au moment des évaluations secoue les parents, les enfants et toute l’équipe. »
Michel Bellefontaine