Au lendemain du drame, l’heure est évidemment aux questions sur l’origine de cet accident. Dès que les opérations de secours se sont terminées, les experts de l’auditorat du travail sont descendus sur les lieux. Une enquête qui ne fait que débuter.
C’est peu avant 14h que le drame s’est produit lorsque le pont a cédé emmenant avec lui les grutiers occupés à sa déconstruction. Pourquoi la structure a-t-elle lâché c’est évidemment la question majeure qui se pose 24h après la chute de l’ouvrage d’art. L’accident s’étant déroulé sur un chantier, c’est l’auditorat du travail du Hainaut qui mène les investigations, accompagnés d’expert. Auditions de témoins et de victimes, analyses d'images et expertises sur place, les moyens d'actions de l'Auditorat sont nombreux à l'instar de ceux que peuvent déployer les parquets.
Un pont dont la construction remonte aux années 60 et qui étaient en cours donc de démolition. Un chantier qui avait débuté le 24 février dernier après une longue phase de désamiantage.
Un ouvrage dont le frère jumeau installé juste à côté et qui accueille la circulation vers Charleroi avait été lui rénové en 2019. Et si la circulation a été interrompue le temps de l’intervention des secours, elle a pu rapidement reprendre, aucun dégât n’ayant été constaté…
Quant au chantier, il ne pourra reprendre qu’une fois le travail d’analyse et d’investigation terminé par l’auditorat du travail et les experts des assurances. La Sofico, propriétaire de l’ouvrage et l’entreprise chargée du chantier, devront alors estimer l’impact de l’accident sur la suite de la déconstruction de l’ouvrage et la construction du nouveau pont. Des analyses et des études dont la durée est encore impossible à estimer aujourd’hui. La navigation sur le canal restera elle aussi à l’arrêt.
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