Nous ne sommes plus qu'à quelques jours du réveillon de Noël. Certains d'entre vous ont d'ailleurs déjà composé leur menu de fête. Il y a ceux qui cuisineront et puis ceux qui préfèrent passer la main à un traiteur.
Des traiteurs qui, après avoir connu le covid, font actuellement face à la crise énergétique et à l'augmentation des coûts des produits alimentaires qu'ils peuvent répercuter sur le client. Ce qui peut engendrer une diminution du nombre de commandes.
Celui que nous avons rencontré, essaye de trouver des solutions à chaque embûche.
Aux fourneaux, Frédérique l’est de nombreuses heures par semaine. Il faut dire que dans ce métier, on ne les compte pas ou plus. Et à la veille des fêtes, on veille surtout à ne pas perdre le rythme. C’est que le téléphone commence timidement à sonner pour les menus de Noël et de Nouvel an.
« Les commandes arrivent, toujours en dernière minute. Il y a quelques jours d’ici, nous n’avions que quelques petites commandes mais ici le téléphone sonne, ça commence à se remplir c’est encourageant. » Frédérique Florquin, traiteur.
Des menus simples avec un velouté au choix, une entrée et un plat poisson ou viande pour 39 euros. Des prix qu’elle veut abordables en raison de la pression qui pèse sur les finances des familles.
« On a pas fait dans l’extravagance, on n'est pas parti sur des grands produits nobles. »
Frédérique qui propose également des banquets, des repas pour la collectivité ou encore des prestations à domicile, s’est vue dans l’obligation de trouver une alternative en temps de covid. Ce distributeur, le premier installé dans la région, lui a donc permis de garder le cap durant cette période.
« On a eu un succès fou car les gens ne pouvaient pas sortir. Les restaurants étaient fermés, donc c’était une solution pour avoir des repas assez variés. Ca peut être du vol-au-vent, boulettes sauce tomate et cuisine du monde. »
Et comme si cela ne suffisait pas, aujourd’hui, c’est l’augmentation du coût de certains produits alimentaires qui est venue se greffer à la crise énergétique. Chose qu’elle essaye de ne pas trop répercuter sur le client.
« Ici, les marchandises augmentent, les plateaux de fruits de mer, on n’ose même pas demander les prix. On ne fait pas trop la publicité. On essaye de trouver des plateaux simples comme cela tout le monde peut fêter Noël avec un budget assez correct. »
Si les clients ont aujourd’hui plutôt tendance à se serrer la ceinture, Frédérique sait que son carnet de commandes se remplira grâce à ses prix relativement bas. Mais ce n’est peut-être pas le cas pour tous les traiteurs.
B. Maton
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