Les Engagés rejettent la réforme des médias de proximité, "On ne lâchera rien" répond Georges-Louis Bouchez

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Réforme des médias de proximité: La Ville de La Louvière approuve une motion de soutien, absention du MR

Les Engagés rejettent la réforme des télévisions locales de Jacqueline Galant, critiquent la méthode et défendent un réseau plus souple. Le MR, lui, soutient fermement le projet.

Les Engagés ont rejeté la réforme des médias de proximité présentée par Jacqueline Galant (MR), estimant qu’elle ne respecte pas la Déclaration de politique communautaire (DPC) et critiquant une méthode jugée solitaire.
Selon Le Soir, la ministre a dévoilé sa note d’orientation au secteur sans en discuter au préalable avec le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Armelle Gysen, au nom des parlementaires Engagés, a dénoncé une réforme qui limite à huit le nombre de télévisions locales, une mesure absente de la DPC. Elle plaide au contraire pour des fusions volontaires, dans le respect du maillage actuel et du rôle de contre-pouvoir de ces médias.

Des tensions avec le MR

Toujours selon Le Soir, Les Engagés s’opposent aussi à la suppression du financement du Réseau des médias de proximité (RDMP), tout en se montrant ouverts à la fin de l’indexation de l’enveloppe de 10 millions d’euros. Ils demandent aussi plus de clarté sur les synergies envisagées avec la RTBF.
Ce désaccord crée des tensions avec le MR, qui soutient pleinement la réforme. Des débats animés sont attendus en commission.

Georges-Louis Bouchez défend la note de la ministre

Sur bel RTL ce mardi, Georges-Louis Bouchez, le président du MR, a réagi à la sortie d’Armelle Gysen. Il a défendu la note de la ministre Galant et a indiqué que ce qui a été présenté était "le minimum minimorum". "Nous irons certainement plus loin", assure-t-il. "À l’époque de Netflix et d’Amazon Prime, des gens considèrent qu’on peut encore avoir une télé locale pour quatre communes. Le coût n’a aucun sens pour une audience extrêmement limitée."
Le patron du MR précise qu’il faut continuer l’information de proximité, mais surtout sur internet. "On n’a pas besoin de 12 chaînes pour cela et nous ne lâcherons rien", affirme-t-il.


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