Le Centre Fedasil installé à Morlanwelz accueille une quinzaine de mineurs non-accompagnés. Pour eux, un encadrement spécial est bien sûr prévu mais leurs éducateurs ont décidé de l’enrichir avec ce projet : un appel aux parrains et marraines potentiels.
Le centre Fedasil de Morlanwelz accueille pour l'instant une quinzaine de mineurs non accompagnés, de jeunes garçons âgés de 12 à 17 ans, seuls et demandeurs d'asile. Au cœur du centre, ils sont pris en charge, isolés des autres migrants adultes, mais toujours groupés entre MENA. Une vie en communauté qui n'est pas facile. Et donc, pour adoucir cette réalité, les éducateurs de la section MENA ont lancé un programme de parrainage.
C’est parrainer un jeune de 12 à 18 ans. Ce projet permet aux jeunes d’avoir une bulle d'oxygène, de pouvoir sortir et d'avoir des moments pour lui, se recentrer sur lui-même, présente Francesco Vullo, éducateur au centre Fedasil.
Un parrain ou une marraine qui vient à la rencontre du jeune, qui lui consacre du temps, qui lui permet à certaines occasions de sortir du centre pour une balade ou une visite. Ces parrains et marraines, c'est peut-être vous. Un appel est ainsi lancé par le centre Fedasil. Pour se lancer, il suffit de répondre à quatre conditions.
D'être âgé au moins de 18 ans, de parler français, de le pratiquer durant les échanges, d'être un minimum disponible pour au minimum faire une rencontre par mois et d'avoir un certificat de bonnes vieilles mœurs, énumère Coralie Morassutti, éducatrice au centre Fedasil.
Une rencontre par mois donc, et tout commence par une petite entrevue.
Le premier contact se déroule d'abord avec nous et à la suite d'un petit entretien avec eux. On regarde vers quel jeune on pourrait l’orienter. Et deuxièmement, on refait rencontre parrain, jeune et nous pour qu'ils apprennent à se connaître. Et au fur et à mesure, on les laisse libre, explique Francesco Vullo.
Rencontre, échange, découverte, soutien. L'expérience présente énormément d'avantages, que ce soit pour le jeune ou ses futurs parrains marraines.
C'est un projet qui n'est pas contraignant du tout. On peut stopper à tout moment par le demandeur d'asile ou par le parrain et la marraine. Bien sûr, ce n'est pas un projet à prendre à la légère non plus, parce que c'est important pour le jeune mais c’est super enrichissant pour lui comme pour le parrain, conclut Coralie Morassutti.
Si l'aventure vous tente, un coup de téléphone ou un mail suffit pour prendre contact et obtenir de plus amples informations sur ce programme de parrainage.