Se rendre utile durant six mois dans un service public ou une association, c’est le principe du service citoyen. S’il est déjà très développé en région bruxelloise où il concerne de nombreux jeunes, de plus en plus de communes wallonnes y adhèrent. C’est le cas de Seneffe qui a pris contact avec la Plateforme du Service Citoyen en 2020.
Le service citoyen propose aux jeunes de 18 à 25 ans une insertion dans la société et un pas vers la vie active par le biais de services rendus. Une fois engagé dans le projet, le jeune y œuvre durant 6 mois à raison de 4 jours pleins par semaine et pour une rémunération de 10€ par jour financés par la plateforme pour le Service Citoyen.
La plateforme pour Service Citoyen, opérationnelle depuis 2014, propose un catalogue de 400 missions différentes, utiles à la collectivité, par le biais de 450 organismes. Des associations, des organismes ou des institutions publics, via notamment les autorités publiques et mandataires politiques. Il s’agira avant tout d’intégrer progressivement le jeune adulte dans la société, voire de lui faire découvrir un métier, en réalisant des tâches d’utilité publique au travers de projets concrets. La plateforme organise 4 jours de formation et accompagne le jeune tout au long de sa mission.
Précisons que l’engagement se fait sur base du volontariat et que les jeunes émargeant au CPAS ou au chômage ne perdent pas leurs allocations. Notons encore que lors de son service, le jeune choisira une mission déterminée mais devra aussi effectuer une mission complémentaire dans un tout autre domaine que sa mission principale. Il aura aussi l’opportunité de déplacer sa mission pour une courte durée dans une des deux autres communautés linguistiques du pays.
La commune de Seneffe a décidé d’adhérer au projet, elle est pour l’instant à la recherche de partenaires locaux, la collaboration étant déjà acquise avec la maison des jeunes, le CPAS et le plan de cohésion sociale. De plus, la crise sanitaire offre en quelque sorte une opportunité unique.
Le premier niveau étant l’adhésion, la commune attend une réunion de travail avec la plateforme hennuyère (basée à Charleroi), prévue dans les prochains jours, pour se lancer au niveau supérieur. A savoir relayer un maximum l’information sur le service citoyen, vers les organismes mais aussi vers les jeunes, et plus concrètement trouver d’autres services partenaires pour accueillir les volontaires. Il est à noter que ceux-ci ne doivent pas obligatoirement être Seneffois.
Appel est donc lancé aux associations et organismes intéressés par l’échevinat seneffois de la jeunesse et de la participation citoyenne.
Nathalie Roland