C’est le sujet dont tout le monde parle que ce soit au sein de notre foyer ou dans le monde professionnel. Mais savez-vous que nos Villes et communes doivent également régler des montants en nette augmentation ? A Manage, et après calcul, on travaille sur une charte de responsabilisation du personnel afin de ne pas trop devoir débourser.
Les factures énergétiques étaient déjà salées mais cela ne devrait pas s’arranger avec le temps que du contraire ! 700.000 euros en plus, c’est le montant annoncé après simulation. Les temps sont durs pour tout le monde même pour les communes.
"Avec l’éclairage public, nous ne sommes pas loin du million d’euros. En augmentant dans le meilleur des cas par rapport aux simulations, on est à plus de 700.000 euros d’augmentation." Bruno Pozzoni (PS), Bourgmestre de Manage.
30 bâtiments sans compter le CPAS à chauffer, à éclairer. Des crèches, en passant par les écoles, les salles de sports, de fête, l’administration communale et le service travaux. Si de nombreux efforts ont déjà été réalisés notamment en matière d’isolation, d’autres suivront pour éviter que cette augmentation ne devienne réalité.
"On a des panneaux photovoltaïques, on rentre dans les plans UREBA (Rénovation énergétique des bâtiments). Nous avons un projet dans le plan de relance de 3 millions d’euros pour refaire le bâtiment de l’administration communale."
Une circulaire du ministre des pouvoirs locaux relative à une consommation énergétique responsable, encourage toutes ces communes à adopter les bons gestes au quotidien. Si Bruno Pozzoni reste conscient de la situation, le Bourgmestre bute sur l’un des points de ce catalogue de recommandations.
"Il faudra réduire à 19° la température, mais quand il y a des bâtiments et des utilisateurs différents... On parle d’une crèche c’est 22, les homes, 22 et les ouvriers pas en statique, c’est 13. Il faudra réfléchir à toute cette dynamique."
A l’échelle communale, c’est une charte de responsabilisation du personnel qui est en cours d’élaboration. Des règles écrites noir sur blanc qui devront être appliquées au quotidien tout en préservant les conditions de travail.
"Il y a des gens qui utilisent des chaufferettes d’autres qui n’éteignent pas derrière eux, c’est un code de bon sens. On va devoir coller au plus près de la réalité. On va la soumettre aux syndicats, au personnel ainsi qu’aux différents utilisateurs de nos locaux mais ça va être compliqué."
Pour Bruno Pozzoni, une partie de la solution réside dans la régularisation des prix.
B. Maton