Outre la question très chaude de l’eau à Ronquières, les mandataires communales et communaux ont eu plusieurs gros dossiers à examiner.
Lors du conseil annuel conjoint Commune/Cpas, la Présidente du Centre d’Action sociale a présenté les grands chiffres de l’aide sociale. Bénédicte Thibaut constate que ses services sont de plus en plus confrontés à des situations complexes, aggravées par la crise du Covid et le coût de l’énergie. Les personnes en difficultés financières se présentent de plus en plus tard aux services sociaux, souvent quand les huissiers sont déjà venus frapper à leur porte.
Constat amer aussi de la présidente : les bénéficiaires du revenu d’intégration sociale (ils sont 342 contre 310 l’an passé) sont de moins en moins nombreux à répondre aux convocations et le nombre d’Article 60 (personnes en réinsertion et remises au travail) est passé de 57 en 2022 à 21 en 2023, faute de volontaires.
Le budget de la Ville a subi sa deuxième modification. Sans entrer dans les détails, épinglons quelques chiffres.
- Une provision de 547.000 euros prévue pour le Cpas, qui n’en a pas eu besoin, est annulée et restera donc dans la caisse communale.
- Côté dépenses, il faut compter 100.000 euros de plus pour l’acquisition du site Catala, 185.000 pour des véhicules au service Travaux, 100.000 de plus aussi pour l’acquisition de parcelles en zone inondable.
- Les 385.000 euros prévus pour une aire pour motor-homes à Ronquières seront reportés à 2024.
- Le total des réserves pour l’avenir s’élève 4.390.000 euros, ce qui fait dire « avec émotion » au bourgmestre Maxime Daye que la prochaine majorité sera sur du velours, ce qui n’a pas toujours été le cas à Braine.
La taxe déchets pour 2024 a été votée (abstention de l’opposition). Elle reste aux taux de l’année passée. Mais du changement aura lieu en 2024. Les Brainois devront séparer leurs déchets organiques (sacs verts) de leurs déchets résiduels (sacs blancs). Des points d’apport volontaires seront aussi installés.
Dans le dossier de la Boucle du Hainaut d’Elia, on a appris que les 14 bourgmestres des communes hennuyères concernées par le projet ligne haute tension ont mandaté un cabinet d’avocats pour déposer une réclamation dans le cadre du projet Ventilus, la ligne haute tension côté flamand. Il craignent que la solution technique qui sera choisie par la Flandre ne s’impose automatiquement au tronçon wallon du projet d’Elia.