Nous avons rencontré Martin Delavallée à Tubize, lors du rassemblement des Diablotins. Le jeune gardien, passé en un an de la N1 à la Pro League, découvre avec enthousiasme le niveau international.
Tout va très vite pour Martin Delavallée. En un an, il est passé de la Nationale 1 à la Pro League. Et depuis un mois, le jeune gardien découvre une nouvelle étape dans sa carrière : l'équipe nationale espoirs, les Diablotins. Pour lui, cette sélection représente bien plus qu’une simple ligne sur un CV.
« C’est un rêve de gamin déjà de jouer en tant que footballeur professionnel », confie-t-il. « Et en plus de ça représenter la Belgique. » Il dit ressentir « une fierté d’être ici pour représenter la Belgique, une récompense du travail individuel. »
Beaucoup de concurrence
La Belgique est reconnue pour la qualité de sa formation au poste de gardien. Courtois, Lammens, Sels ou encore Vandevoordt incarnent une génération particulièrement dense. Chez les Espoirs, c’est actuellement Mathieu Epolo qui occupe le poste de titulaire. Une situation qui ne semble pas effrayer Delavallée, bien au contraire.
« Pour un petit pays d’avoir autant de bons gardiens... Il n’y en a pas beaucoup qui peuvent se le permettre », estime-t-il. Il voit cette concurrence comme un levier de progression : « On est en équipe nationale, donc ce n’est pas comme en club. La concurrence est encore beaucoup plus saine ici, donc il n’y a pas de problème. »
Dans le groupe actuel, la région du Centre est doublement représentée. Aux côtés de Delavallée, on retrouve Lucas Stassin, originaire de Braine-le-Comte. Une présence qui compte pour le jeune gardien, tant les deux hommes sont proches.
« Avec Lucas, on s’entend très bien. On se connaissait déjà auparavant », explique-t-il. « On est ensemble en chambre aussi, donc on a toujours eu une bonne relation. C’est un très bon ami, donc content de le retrouver ici. »
Progresser sans brûler les étapes
Si sa progression est impressionnante, Martin Delavallée garde les pieds sur terre. « J’ai quand même montré de quoi j’étais capable et su m’imposer en tant que numéro un », affirme-t-il. Mais il reste lucide sur la suite : « Après, les choses viendront naturellement avec les performances », conclut-il, sans se précipiter.
Avec ou sans lui dans les cages, les Diablotins devront s’imposer lors de leurs deux prochains rendez-vous pour continuer à croire à l’Euro Espoirs : d’abord au Pays de Galles vendredi, puis contre le Danemark mardi. Deux matches décisifs pour cette génération ambitieuse.
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