Ce 10 janvier était jour de rentrée pour les élèves du fondamental et du secondaire. Un retour en classes après des vacances de Noël prolongées pour les écoliers. A l’école communale Roosevelt à Morlanwelz, c’est l’optimisme qui régnait ce matin. Les cours ont repris comme avant la pause.
Prise de température et gel hydroalcoolique dès l’entrée dans l’établissement, des gestes qui sont devenus une habitude depuis deux ans. Après 3 semaines d’interruption, la cour de récréation de l’école communale Roosevelt s’anime à nouveau. Une rentrée sous le signe de l’optimisme.
« Tous mes enseignants sont présents. Les enfants, je n'ai que deux cas pour lequels j'ai été contactée durant les congés. Donc pour nous, tout est positif. », Isabelle Bettesone, Directrice de l'école communale Roosevelt.
Même état d’esprit dans cette classe de 5ème primaire. Le travail reprend comme si de rien n’était.
« On a eu une semaine de prolongation avant les congés de Noël, mais finalement, nous avons travaillé à distance avec les élèves, pour ne pas les laisser chez eux et qu'il ne s'ennuie pas trop. En classe aujourd'hui, comme début décembre le port du masque pour tous les élèves est maintenu. Les règles n'ont pas vraiment évolué. C'est toujours le gel hydro alcoolique sur les mains. On aère les classes quand il y a trop de CO2. On avait eu la chance de recevoir les détecteurs de CO2 déjà au mois de décembre. Donc, finalement, ça reprend normalement. », explique Kévin Strambi, Instituteur de 5ème primaire.
Dans cette école de 300 élèves. L'autre élément important pour garantir les cours en toute sécurité reste une bonne information aux parents sur les règles en vigueur. Une attention de tous les jours pour la direction, dont des conditions loin d'être évidentes.
« Hier, j'ai reçu un message d'une maman dont l'enfant est négative et toute la famille est positive. Si je reçois le message jeudi par rapport au Codeco, la petite fille, peut rentrer à l'école. Par contre, le message reçu dimanche dit maintenant que l'enfant doit rester au domicile. Et ça, malheureusement, nous l'avons appris non pas par le biais officiel d'une dépêche ministérielle ou d'une circulaire, mais je l'ai vu dans les médias. C'est toujours un peu compliqué pour les directions d'école, en effet. », déplore Isabelle Bettesone, Directrice de l'école communale Roosevelt.
Quatre cas positifs sont désormais nécessaires pour la fermeture d'une classe, contre deux jusqu'ici. Un assouplissement bien accueilli par cette directrice. Son établissement a été relativement épargné depuis le début de la crise sanitaire. En deux ans, seules trois classes ont été fermées. Elles espèrent à présent traverser la vague Omicron, sans trop de remous.
M. Pintus