Trois ans après le début de l’affaire Veljkovic dans laquelle, il a été cité, l’arbitre brainois, David Delférière sort du silence.
Suite aux nouvelles accusations réitérées à son encontre, ce mercredi, dans l’émission de la VRT « Pano » par le repenti Dejan Vleljkovic, l’ex numéro un de l’arbitrage belge a décidé de sortir de sa réserve en accordant une interview à la presse écrite. Outre les déclarations de l’ancien agent de joueurs, c’est aussi l’accès au dossier par ses avocats qui est à l’origine de ce changement de stratégie.
Mais que contient ce fameux dossier à l’encontre de Sébastien Delférière ?
Selon l’intéressé, un seul point est retenu : l’affaire Sofiane Hanni. Il aurait, selon l’enquête, omis de donner une carte rouge au joueur anderlechtois lors de la rencontre Anderlecht-Standard de 2018, et ce pour éviter que celui-ci ne soit lourdement suspendu alors que son transfert au Spartak Moscou était déjà acté. Accusation dont Sébastien Delferière se défend avec véhémence.
Par contre, toujours selon le Brainois, pas de traces dans les documents judiciaires des fameuses rencontres FC Bruges-Anderlecht et Charleroi-La Gantoise de 2017 pour lesquelles des accusations de corruption avaient été avancées par l’agent serbe.
Reste à éclaircir l’affaire des cadeaux reçus par l’ancien arbitre de la part de Veljkovic. Sur ce point, Sébastien Delférière reconnait sans doute un certain manque de prévoyance. Mais il réaffirme que ces échanges ont eu lieu dans le cadre privé et qu’en aucun cas, ceux-ci n’ont influencé ses décisions sur le terrain.
Toutes choses qu’il espère prouver lors du procès qu’il attend avec impatience afin que ses proches et lui puissent retrouver une vie normale.
O. Lhoir