Le complexe cinématographique IMAGIX, implanté dans la cité des loups, n’est pas encore une réalité. Mais les promoteurs y croient, au point de dévoiler par communiqué, les détails du projet pour lequel la demande de permis est déposée et l’enquête publique achevée.
Premières esquisses
Sous réserve de l’approbation prochaine par les fonctionnaires techniques et délégué du Service Public de Wallonie, le projet « Danse avec les loups ! » devrait voir le jour sur un terrain situé, le long du chemin de fer, en face des locaux administratifs de l’usine NLMK, dans le quartier de La Closière.
Il comportera 8 salles pour une capacité maximale de 1600 places. Trois espaces seront dédiés à l’HORECA ; le premier est déjà réservé à une enseigne de fast food, les deux autres seront attribués après appel à candidatures lancé à tous les louviérois en priorité.
Ouverture vers le centre
Le complexe, annoncé comme unique en Europe, sera situé à quelques centaines de mètres du centre-ville. Tout l’enjeu pour les initiateurs, afin de répondre aux remarques des citoyens et des autorités communales, a consisté à créer le lien avec le centre. Celui-ci sera assuré par une passerelle piétonne, entre la rue du chemin de fer et le Boulevard des Droits de l’Homme. En accord avec la SNCB, cette passerelle surplombera les voies de chemin de fer et elle assurera, à terme, la mobilité douce entre le pôle de cinéma, le quartier Boch et le parc Boël qui pourrait un jour être ouvert au public. Détail esthétique, la passerelle sera conçue pour donner la sensation de fouler un « tapis rouge », symbole suprême du cinéma !
La mobilité est un enjeu crucial du projet et elle a fait l’objet de réflexion, puis d’aménagement par rapport aux intentions initiales. IMAGIX a par exemple prévu de décaler les horaires des séances pour éviter les flux trop massifs. Un parking de près de 450 places (dont 10 emplacements PMR) sera mutualisé avec la SNCB et le FOREM. 67 places sont prévues pour les vélos.
Préserver « Le Stuart »
Dans son communiqué, IMAGIX confirme vouloir travailler en collaboration avec le cinéma « Le Stuart ». Le texte précise que la société ; « a une forte intention de travailler avec Le Stuart et la famille Pascatore qui le gère actuellement. Le cinéma doit continuer à se développer au centre ville », fin de citation. Reste à savoir comment s’articulera cette collaboration et si le Stuart pourra continuer à vivre, sans complexe !
Michel Bellefontaine
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