Consultant radio et télé depuis 5 ans, Alexandre Teklak revient sur son passage à la RAAL, son dernier derby en 2006 et salue le travail des dirigeants actuels. L’ex-Zèbre formé à Charleroi nous livre une interview pleine de nostalgie.
Alex Teklak n'a joué qu'une seule saison à la RAAL, mais reste très attachée à la Cité des Loups.
"C'est spécial, c'est une autre époque aussi durant laquelle j'ai joué, avec l'ancien stade, avec le Tivoli. Puis, le temps est passé. Des événements malheureux qui ont donné naissance à des événements heureux. Donc il y a quand même eu pas mal de chamboulements depuis. Mais il y a une chose qui n'a pas changé, c'est leurs supporters et clairement quand je suis revenu, ça m'a fait plaisir".
Et le derby entre la RAAL et Charleroi, c'est aussi l'occasion d'être nostalgique pour l'ex loup.
"Oui, j'ai eu l'occasion d'en jouer quelques uns, Effectivement. Oui, Une petite forme de rivalité aussi entre les clubs qui est qui est lié aussi à deux régions quand même assez différentes en termes de mentalité et de culture malgré la proximité. Mais oui, ça me rappelle des bons et beaux souvenirs. Ces des matchs un peu spéciaux. Oui mais après ici, le côté identitaire a quand même un peu disparu des deux côtés. On a encore ça qui est fort présent chez les supporters, probablement chez les dirigeants, parce que ce qui est remarquable, c'est qu'on a des dirigeants que je considère étant du cru des deux côtés et les supporters qui représentent vraiment cette identité, les joueurs, moins forcément, parce qu'il y a beaucoup trop de va et vient. Donc voilà, je ne sais pas si pour eux en fait, ils ont encore la même teneur et il faut leur rappeler".
Confronté au milieu amateur, l'ancien back droit suivi de près l'évolution de la RAT La Louvière.
"Bien sûr, j'ai vu, j'ai vu ce qui s'est passé. L'évolution, les montées successives, les investissements, l'arrivée de Salvatore Curaba. Je crois que c'est en 2017. Je connais très bien Dimitri Delière, je connais très bien Christian Vavadio qui sont vraiment des bons potes. Donc tout ça fait que naturellement il y a de l'interaction".
Ca a été très vite ?
"Oui, certains diraient même peut être trop vite, parce que dans le foot, vous savez, quand vous avez des montées qui se présentent à vous, vous les prenez, c'est que vous travaillez bien. Il n'y a rien qui tombe du ciel. Il ne faut pas croire que ça arrive et que tout à coup vous allez être béni des dieux pour pour pouvoir monter, c'est que vous avez travaillé et que vous l'avez mérité. Après, évidemment, c'est un autre niveau qui fait que les obligations sont différentes, ça c'est certain. Mais je me souviens aussi d'une descente avec Charleroi. À l'époque, c'était encore Abbas Bayat qui était là. Il a tout fait l'année d'après pour faire remonter le club et ils l'ont fait très vite aussi. L'habitude de la D1, c'était. C'était un parcours qui était différent, mais celui de La Louvière a été remarquable pour redonner aussi espoir. Ce n'était pas simplement des paroles en l'air. Ils ont mis, ils ont associé les actes à la parole".
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