Figure bien connue du cyclisme, le Binchois Gordon De Winter poursuit son ascension dans le journalisme sportif. Alors que la 4ᵉ édition de la Gautier De Winter vient d’être confirmée, nous l'avons suivi dans son quotidien de journaliste indépendant.
C’est à quelques minutes de l’enregistrement de son podcast "En roue libre" que Gordon De Winter nous reçoit dans les locaux de Proximus. Aujourd’hui, son invité est Patrick Lefevere, une consécration pour le Binchois, qui voulait, à la base, devenir coureur cycliste professionnel.
J’ai eu la chance de goûter à ça pendant trois ans, durant lesquels j’étais semi-pro, explique Gordon De Winter en souriant. Néanmoins, le cyclisme est un sport précaire. Quand je me suis rendu compte que je n’avais pas le niveau pour aller plus haut que la deuxième division, j’ai décidé de reprendre des études. Il y a cinq ans, guidé par la passion du vélo, je me suis lancé dans cette aventure pour devenir commentateur sportif, et c’est arrivé assez rapidement dans mon évolution professionnelle.
"Quand je parle de vélo, je n’ai jamais la sensation de travailler, ... pour moi, c’est un rêve de gosse"
Une évolution rapide et importante pour le Binchois qui, à 28 ans, enchaîne les émissions entre RTL, Play Sports et Proximus Pickx.
C’est clair que c’est un travail qui demande beaucoup de temps, il ne faut pas compter ses heures, raconte l’ancien coureur cycliste. Mais quand je parle de vélo, je n’ai jamais la sensation de travailler. Aujourd’hui, je reçois Patrick Lefevere et, pour moi, c’est un rêve de gosse. Je vais m’installer dans un canapé et discuter avec le plus grand manager... et avec Fred Amorison. Sur d’autres chaînes, j’ai l’occasion de collaborer avec Philippe Gilbert. Si on m’avait dit ça à 16 ans, je n’aurais jamais cru que ça arriverait si vite. J’en suis très fier.
Le sens de la fête, des traditions et du respect
Allier la passion au travail, une habitude pour le Binchois, dont la vie est dictée par deux valeurs capitales : la famille et le folklore.
Quand on naît dans une ville comme Binche et qu’on a de la famille qui fait le Gille, on a envie d’être Gille. Mon père faisait du vélo, j’ai eu envie de faire du vélo. Il avait une passion pour les médias, et c’est dans ce monde que je travaille, se souvient Gordon De Winter. Je suis aussi un journaliste qui sort un peu des codes, avec un ton plutôt humoristique. Et je pense que ça me vient de Binche : le sens de la fête, des traditions, du respect. Sans oublier la passion du vélo, qui nous a drivés, que ce soit mon père, mon frère (ndlr : Ludwig De Winter)… C’est le sport qui dicte notre vie, et qui l’a toujours dictée.
Toujours investi dans le folklore et le sport binchois, c’est aussi avec le cyclisme que Gordon De Winter et sa famille ont choisi de rendre hommage à son père, Gautier De Winter, décédé en 2019. Une course à son nom a vu le jour : sa 4ᵉ édition aura d’ailleurs lieu le 2 novembre 2025.
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