La cloche a sonné pour les 350 étudiants qui occupent le site de la Haute école Condorcet à Morlanwelz. Reprise des cours, 100% en présentiel mais pour cohabiter tous ensemble, il est impératif d'appliquer les mesures sanitaires en vigueur. Cela passe bien évidemment par le port du masque à l'intérieur de l'établissement.
Qui n’a jamais ressenti cette petite pointe d’appréhension lors de chaque rentrée scolaire. Nouveaux professeurs, nouveaux camarades de classe mais aussi rythme différent. Ce mardi, c’est la rentrée pour les 350 étudiants que compte l’implantation morlanwelzienne.
« On propose des bacheliers instituteurs primaires et des AESI en éducation physique. » Olivier Delhaye, directeur-adjoint de l’implantation de Morlanwelz.
Une rentrée que l’on veut la plus traditionnelle possible même si le port du masque rappelle que le Covid est toujours bel et bien là. Ces étudiants rodés, font ce qu’ils ont toujours fait, c'est-à-dire, appliquer les règles en vigueur même si cela n’est pas très plaisant.
« Ce sont des règles logiques qu’il faut respecter. » Adeline, étudiante en AESI éducation physique.
« Le masque ne me gêne pas mais le laisser 2-3 heures d’affilée, cela devient long. » Louise, étudiante en AESI éducation physique.
« Pour les cours de sport, on crée des petits groupes pour que les étudiants puissent enlever leur masque. » Olivier Delhaye, directeur-adjoint du site de Morlanwelz.
Rentrée, 100 % présentiel. La distanciation sociale est parfois difficile à respecter alors on porte une attention particulière à l'aération des locaux. En ce qui concerne leurs futurs stages, rien n’est pas encore fixé mais cela risque de changer à tout moment.
« Pour les stages dans l’enseignement, pas d’obligation de vaccination. Certaines écoles leur demanderont s’ils sont vaccinés. Ils devront alors peut-être montrer un Covid Safe Ticket. »
Une Haute Ecole qui, il y a quelques mois, lançait une campagne de sensibilisation à la vaccination. Leur objectif n’a pas changé, la direction entend la poursuivre pour conscientiser les jeunes.
« On tourne à plus ou moins, 50% d’étudiants vaccinés. »
Une seconde année placée sous le signe du Covid. Il y a un an jour pour jour, les étudiants ne le savaient pas encore mais ils allaient basculer en mode distanciel pour faire face à l’aggravation de la situation.
Des étudiants qui ont choisi l’enseignement, un métier de passion, pas du tout rebutés par les conditions actuelles difficiles que traversent leurs aînés.
B. Maton