Dimanche 17 octobre était le jour des 100 ans de la naissance de la lecture publique, la bibliothèque Centrale provinciale, et plus précisément la Ribambelle des mots, avait choisi ce dimanche pour présenter le livre de Carl Norac et Carole Chaix : Avenue Rêve d’Or. Une création en résidence sur l’avenue même, à la rencontre des habitants dont certains étaient présents pour découvrir le recueil de poésie illustré. Nathalie Roland et Nicolas Spada ont suivi les retrouvailles.
C’était il y a plus de deux ans, Carole Chaix et Carl Norac, l’illustratrice et le poète s’installaient dans l’avenue Rêve d’or. Aujourd’hui, le livre qu’ils ont conçu à 4 mains, en parfaite harmonie, existe et il a été présenté là même où l’idée est née.
« C’est la première fois que je m’assieds sur un tabouret pendant 10 jours dans la même rue. C’est formidable d’habiter avec son imaginaire une rue qui n’est pas la sienne. » « De revivre tout ça, avec des gens qu’on retrouve, c’est toujours une découverte et je suis hyper contente de cette exposition, le prolongement de ce grand projet de résidence. »
Dans le public qui assistait à la présentation, des habitants de l’avenue mais aussi des visiteurs venus en curieux, des artistes d’outre atlantique, attirés par la démarche.
Le livre, et cela allait de soi, débordait largement sur l’avenue Rêve d’Or. Les textes précis et espiègles de Carl et les dessins vivaces de Carole.
«Ce qui est formidable, c’est qu’on a chacun un regard différent sur la même personne » « Moi je trouve ça bien d’avoir des mots et des images dans la rue, c’était notre territoire pendant le temps de la résidence. » «Oui, on sent que ça attire l’œil, que les gens sont touchés, que l’intérêt est là. »
En ce 17 octobre, jour pour jour 100 ans après la loi sur lecture publique promulguée par Jules Destrée, le livre Avenue Rêve d’Or a remporté un vrai succès qui présage une belle carrière.
N. Roland