C’est un sport qui a le vent en poupe : le basket 3 contre 3. Ce jeudi à Soignies, un tournoi était organisé par l’asbl Spartiatelite. Objectif : récolter des fonds pour organiser des stages de soutien scolaire accessibles à tous.
La journée a connu un important succès et a permis de découvrir cette discipline spectaculaire.
Le basket 3 contre 3, c’est le sport de ballon qui monte. L’exploit de notre équipe nationale aux JO de Tokyo n’y est pas pour rien.
Il faut dire que le 3X3, ça va vite et c’est spectaculaire. Première grande différence avec la 5 contre 5, les matchs ne durent que 10 minutes, pas question de temporiser.
« Ensuite il y a 24 secondes pour pouvoir attaquer alors qu’ici en 3X3 il n’y en a que douze. Ca se joue sur un demi terrain. Les balles sont différentes, détaille Kylian Pasteleur, arbitre. Et les règles aussi sont différentes puisqu’il faut ressortir la balle au-dessus de la ligne des trois points. En gros, il y a les règles qui changent, mais je ne pense pas que ce soit plus compliqué. Pour moi, c'est vraiment deux sports différents parce que les deux visent deux objectifs bien différents. »
A Soignies, le tournoi organisé par l’asbl Spartiatelite a vu s’affronter sur les demis terrains 31 équipes, soit plus de 120 joueurs. Parmi eux quelques références du basket régional « classique », séduites par le streetball.
« Mais pour moi, nous explique Maxime Nys, coach brainois en 5x5, il s’agit de deux sports complémentaires, donc je ne saurais pas en choisir un seul. Le cinq contre cinq, c'est plus un sport d'équipe. Et le trois contre trois, c'est plus des exploits individuels où l’on joue plus sur la vitesse de réaction, etc. »
Le streetball ayant acquis ces lettres de noblesse, les tournois reconnus par l’officielle « Association Wallonie Bruxelles de basket » se multiplient. Celui-ci est le premier d’une telle ampleur dans la région de Soignies.
« Donc nous nous aide pour le matériel, la possibilité de louer le matériel pour l'événement. On peut également disposer des arbitres, des arbitres officiels qui sont formés spécifiquement en trois contre trois, parce que forcément, on ne connaît pas toujours toutes les règles et toutes les toutes les subtilités du règlement. En effet, la WB nous aide énormément, se réjouit Karim Abounouaim de Spartiatelite.»
L’asbl a organisé l’événement dans le but de récolter, via la buvette et la petite restauration, des fonds pour soutenir son projet de coaching scolaire. L’objectif est de le rendre accessible à tous.
«Nous ne voulons pas gagner de l'argent là-dessus. On veut juste de quoi renflouer les caisses. En fait, on fait des stages pédagogiques et sportifs pour permettre aux enfants en difficultés scolaires ou qui ont besoin d'un soutien scolaire ou de coaching scolaire de payer un prix minime. »
Le premier stage alliant travail scolaire et sportif, baptisé judicieusement « La balle au bond », aura lieu du 22 au 26 août.