Paris-Roubaix : Intermarché Wanty Gobert en reconnaissance sur le parcours

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Paris-Roubaix ou l'enfer du nord, c'est ce dimanche que se déroulera la 119ème édition de cette course mythique. Cette classique de 257km rendue célèbre pour ses pavés est l'une des courses les plus attendues chaque année. L'équipe Intermarché Wanty Gobert, en forme en ce moment, sera bien sûr de la partie. Comme beaucoup d'autres équipes, elle a effectué une reconnaissance du parcours hier lors des 140 derniers kilomètres ainsi qu'aujourd'hui. Catherine Debue et Flavio Marullo étaient de sortie avec l'équipe hier !

C'est de Vertain que l'équipe Intermarché Wanty Gobert a pris le départ pour la reconnaissance du Parcours de l'enfer du nord à 140 km de l'arrivée prévue au vélodrome de Roubaix.

"J'étais content d'être ici parce que c'est quand même plus important" lance le directeur sportif Hilaire Van Der Schuere. "Ce qui est important dans cette reconnaissance c'est de voir aussi pour les pneus et la pression".

Est ce que vous utilisez la méthode où le coureur peut lui même regonfler ses pneus ?

"Non, non, non. Paris-Roubaix, n'est pas une course pour les expérimentations".

La pression des pneus est néanmoins tenue à l'oeil.

"Oui, on a regardé la pression au début de la reconnaissance et contrôler maintenant. On va voir comment la pression change après les 100 premiers kilomètres à plat"

Et les sensations sont plutôt bonnes pour l'équipe et notamment le norvégien Alexander Kristoff qui y retrouve une seconde vie : "Je le sens bien, même si en arrivant au vélodrome, je n'étais plus très en forme. Mais c'est une longue journée d'entraînement. On verra bien ce qui se passera dimanche. Votre objectif ? On peut rêver à un podium si tout se déroule pour le mieux. Je crois que c'est possible, mais si je suis dans le top 10, je serai déjà content même si plus haut c'est encore mieux !"

Pour son coéquipier Adrien Petit, originaire d'Arras, revenir rouler dans le nord lui procure certaines émotions.

"Je viens rarement pas rouler par ici, mais à vol d'oiseau, ce n'est qu'à une soixantaine de kilomètres. Tous les ans sur Paris-Roubaix, je sens cette ferveur, un engouement qui est énorme. Ca me fait tous les ans très chaud. Je pense que le public est un peu chauvin et qu'il a envie qu'un Nordiste fasse un résultat. Ca m'aide beaucoup, le jour de la course d'avoir les supporteurs nordistes autour de moi."

Et le soleil devrait continuer à briller tout le week-end, les pavés resteront secs...

 "Là , on peut retrouver des sensations de vitesse qu'on avait pas forcément l'année dernière sur Paris-Roubaix. Le pavé est propre. Et puis les sensations reviennent plutôt pas mal. Donc j'espère que dimanche, ça ira".

Votre objectif sur ce Paris-Roubaix?

"Sur un point de vue personnel. C'est un peu compliqué parce que je n'arrive pas trop à savoir à quel niveau je me situe depuis ma maladie. Mais sur un point de vue collectif, j'espère être le plus longtemps possible auprès d'Alexander, pour essayer de l'épauler, au moins jusqu'à Orchies. Et on verra ensuite comment ça se passe. Et si j'ai des très bonnes sensations, j'espère aller chercher une belle place".

 

 

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