Les riverains de la carrière du Clypot s’inquiètent d’une future augmentation du charroi. CCB, l’exploitant, va introduire une demande de permis qui fera passer le nombre de camions de 100 par jour à 140.
Une pétition circule : elle a rassemblé la signature de pratiquement tous les riverains des rues concernées.
La rue de Neufvilles, le chemin des Horrutois et celui du Clypot (actuellement en chantier) forment un triangle, passage obligé pour le charroi lié à la carrière
Quatre mille véhicules par jour empruntent la rue de Neufvilles dont une centaine de camions provenant du Clypot.
« Il y a le bruit et surtout les secousses quand les camions sont chargés » déplore Alain Legrand, un riverain."
A ces nuisances, s’ajoute un non-respect quasi généralisé de la limitation de vitesse.
« Nous pensons qu’une limitation à 30 km/h résoudrait en partie le problème » ajoute Alain Legrand.
Les riverains craignent que la situation ne s’empire prochainement. CCB va introduire une demande de permis pour augmenter sa production de granulat de 660.000 tonnes par an à 950.000, ce qui entrainera une hausse progressive du trafic de 100 à 140 camions maximum par jour.
« Nous pensons que la meilleure solution est un accès direct entre la carrière et la route de la Pierre bleue »
A quelques centaines de mètres de là, les travaux de déviation la route provinciale viennent de débuter. Créer une jonction depuis le Clypot serait une bonne idée, reconnait la direction de CCB mais impossible à réaliser car la société n’est pas propriétaire des terrains, la région wallonne n’y est guère favorable et le permis octroyé pour la déviation la route régionale ne le prévoit pas. CCB précise être en négociation avec la ville pour financer des aménagements tels que pistes cyclables ou chicanes. Elle plaide aussi auprès des autorités pour qu’un radar soit installé rue de Neufvilles.
En attendant, les riverains estiment que leurs biens immobiliers perdent sans cesse de la valeur et deviennent même invendables.
E. Verhelle
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