Retour du dossier de la Strada devant la justice. Le promoteur immobilier Wilhelm & Co avait fait appel de la décision prise en première instance de ne pas lui reconnaitre le droit à des indemnités. Ce mercredi, Wilhelm et la Ville de La Louvière se sont retrouvés devant la Cour d’Appel.
C’est le jugement de décembre 2022 que conteste Wilhelm & Co. Il renvoyait dos à dos le promoteur de la Strada et la Ville en ce qui concerne les indemnisations et reconnaissait la caducité du contrat déclarée en 2021 par la Ville. Selon elle, Wilhelm & Co était dans l’impossibilité de mener à bien le projet.
C'est ce qu'il était écrit dans la requête sur la base de laquelle la Ville dit qu’il y a caducité, Mais nous, maintient Me Yves Moreau, avocat du promoteur, on voulait continuer. On demandait simplement d'adapter le marché et pas de manière considérable. C’était le but même de la citation en première instance : pouvoir continuer le marché. Jamais on a dit qu'on voulait arrêter le marché, contrairement à la Ville.
Selon Wilhelm & Co, il y avait donc bien une volonté de poursuivre le projet initié en 2008 et qui avait évolué au fil du temps en fonction du changement des habitudes des consommateurs.
Ce qui est normal. Un projet de revitalisation de tout un centre-ville évolue avec le temps. On ne peut pas faire quelque chose et espérer que ça va encore être valable dix ans après. Donc l'évolution est normale. La Ville l'a d'ailleurs admis au fur et à mesure du dossier et ce n'est qu'en 2021 qu'elle a dit non. Mais le projet évolue entre 2008 et 2021, avec l'accord de la Ville.
Selon le promoteur, le projet a évolué, avec l’accord de la Ville, vers une version « light », faisant plus de place aux loisirs et réduisant la surface purement commerciale. Et pendant ce temps, dénoncent les avocats de Wilhelm, la Ville soutenait un projet de cinéma avec Imagix à proximité de la Strada et l’extension de la galerie Cora. Il s’agit là, parmi d’autres, de manquements graves illustrant un manque de bonne de foi et de soutien de la Ville au projet, ce qui a fait fuir de potentiels partenaires.
Quand les candidats exploitants, quand les candidats habitants voient qu'il y a un projet qui est porté par un promoteur et qu'il est supporté par la Ville, ils ont tendance à y adhérer. Et on avait ces candidats, Primark en est un bon exemple. Il était intéressé par le site, il n'avait encore rien à Mons, Rive Gauche n’existait pas à l’époque. On les a perdus parce que la ville n'a pas soutenu le marché.
Le projet ne pouvait dès lors plus être réalisé tel que prévu dans sa dernière mouture et Wilhem voulait encore le faire évoluer. Le promoteur réclame à la Ville une indemnité de 86.000.000 d’euros.
Prochaine audience mercredi prochain. Les avocats de La Louvière prendront alors la parole.
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