Se rendre au service d’imagerie médicale du CHU Tivoli sans rendez-vous, c’était possible ce samedi. Le service ouvrait ses portes au grand public. Il s’agissait d’expliquer aux visiteurs les différentes techniques et de présenter les dernières nouveautés d’un secteur sans cesse en évolution.
C’est une visite médicale pour laquelle on ne vous demandera pas de vous mettre torse nu et de retirer vos bijoux et piercings. Ce ne sont pas des patients qui entrent dans les salles de radiographie, scanner ou IRM. Le CHU Tivoli voulait faire connaitre les différentes technologies d’imagerie médicale au grand public. Et rassurer quant aux rayons.
Dans les premiers groupes de visiteurs, beaucoup connaissent le milieu hospitalier. Employés de l’institution ou anciens, ils découvrent souvent un service qu’ils fréquentent rarement ou qui était totalement différent lorsqu’ils étaient actifs . Pour les plus jeunes, cette visite permettra peut-être de susciter des vocations.
Parmi les nouvelles acquisitions du CHU, le Cône Beam, une machine deux en un.
« Donc c’est une machine qui est à la frontière, à la limite entre la radiographie et le scanner. Ca utilise bien des rayonnements ionisants, mais ça permet une bonne résolution spatiale et donc c'est surtout utilisé dans tout ce qui est examen, dentisterie ou stéréo. Et aussi pour les détections de fractures au niveau osseux », précise le Dr Benjamin Dhaene, chef du service Imagerie.
L’imagerie médicale est en évolution permanente, et il fallait s’en douter l’intelligence artificielle est de plus en plus présente, non seulement pour la reconnaissance vocale mais aussi pour la pose des diagnostics.
« Donc ici, principalement dans notre hôpital, on utilise un détecteur de fractures. En effet, l’intelligence artificielle analyse le cliché de radio et montre des endroits où il suspecte qu'il y a une fracture et donc ça affiche aussi bien aussi les urgentistes ou chez nous, des zones d'intérêt à analyser plus précisément qu'on peut confronter à la clinique où un avis radiologique.
C'est surtout un outil en plus qui est à notre disposition. Donc il ne faut pas fier à 100 %. Ça aide certes, mais il faut, il faut l'apprivoiser, il faut l'utiliser à sa juste place. »
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