La Louvière : bilan économique et social mitigé pour la FGTB


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La FGTB du Centre a fait le point ce matin sur la situation socio-économique de la région. Un bilan mitigé puisque si le syndicat socialiste se réjouit de voir d’importants investissements se réaliser, il déplore cependant une forte hausse du nombre de chômeurs sans aucune indemnisation.

A 3 mois des élections législatives et à deux mois des élections sociales, les responsables des différentes centrales ont présenté quelques chiffres clés de l’économie.

L’industrie reste dynamique dans le Centre, se rejouit la FGTB. Des investissements créateurs d’emplois ont été effectués. Lidl a créé 235 emplois, Weert 250, les 3 milliards d’eurosde Google entraineront 400 emplois directs et 1500 indirects, Mecar engagera 100 personnes supplémentaires. Et les zonings attireront encore d’autres investisseurs.

« Comme celui de BASF, dans un endroit tout à fait particulier puisqu'on est en zone Seveso, précise Ahmed Ryadi, le secrétaire régional de la FGTB. Et là, c'est certain, il y a des entreprises qui recherchent ce type de localisation et qui vont arriver. Au  niveau de la logistique, le centre est formidablement implanté pour encore développer cette activité.»

Des chiffres qui viennent adoucir les deux importantes restructurations : Avery Dennison (240 emplois) et Maxi Toys (100 emplois) et, souligne la FGTB, toutes les « petites » pertes d’emplois ou les non-remplacements de départs à la pension qui sapent l’emploi.

Autre sujet d’inquiétude : le chômage dans le Centre. Avec un taux de 16%, il se situe au niveau de celui de la province. Mais en 4 ans le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 13% et le nombre de chômeurs non-indemnisés a explosé.

« Il y a quatre ans, le nombre de demandeurs d'emploi indemnisés par rapport au total représentait à peu près deux tiers. Aujourd'hui, on s'approche de 50 %, c'est à dire que quasi 50 % des demandeurs d'emploi qui ne perçoivent pas d'allocations de chômage. »

A l’avant-veille de la Journée des Droits des Femmes, la FGTB a répété ses revendications pour lutter contre les discriminations, notamment en matière salariale.

« L'écart salarial qui est encore de 21 %, s’indigne Sabrina Gervasi, la présidente de la FGTB Centre. On le sait, les femmes se retrouvent souvent dans des situations précaires parce qu'elles doivent travailler à mi-temps pour des raisons diverses et variées. Mais ce n'est pas toujours volontaire. Ça aussi, je voudrais le souligner. Et donc il y a des mi-temps qui sont qui ne sont pas volontaires. Elles demandent une augmentation de temps de travail qui ne leur est pas octroyée. Donc elles se retrouvent avec des pensions misérables, il faut pouvoir le dire. Il y a également ce statut de cohabitant qui fragilise encore très souvent et de façon majoritaire, la femme. La FGTB demande la suppression de ce statut de cohabitant. »

Le syndicat socialiste appelle le PS, le PTB et Ecolo à former une coalition de gauche afin de lutter fermement contre la droite et l’extrême droite.

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