Une rentrée en douceur pour les profs et les élèves, 15 jours avant la rentrée officielle, voilà ce que propose échec à l'échec avec ses cours de rattrapage destinés aux étudiants de la 6ème primaire jusqu'à la 6ème secondaires. A Binche, c'est à l'Athénée Royal que les cours sont dispensés dans diverses matières pour une soixantaine d'élèves soit 111 modules divers allant des sciences aux maths en passant par le néerlandais, l'anglais, le français et le latin. C'est lors du cours de maths que Catherine Debue et Nicolas Spada ont rencontré le coordinateur.
C'est d'un pas décidé que ces deux professeurs retrouvent leur école pendant les vacances. Mission du jour aider les élèves à préparer leurs examens de passage ou à aborder l'année suivante.
Fabrice Jordens, coordinateur Echec à l’échec sur Binche :
"C'est une rentrée très légère et somme toute très agréable. Parce que nos élèves sont généralement très motivés, très attentifs, très studieux. Voilà, c'est limite, reposant comme rentrée".
En effet, les groupes sont limités à maximum neuf élèves.
Fabrice Jordens, coordinateur Echec à l’échec sur Binche :
"Nous fonctionnons en type de mini cours particuliers. On passe d'un élève à l'autre parce que nous avons des élèves qui viennent parfois de la même école dans laquelle on travaille, mais parfois ils viennent aussi d'autres écoles. c'est des autres collègues, d'autres façons d'expliquer, de travailler. Donc, on s'adapte à chaque élève. Parfois, il y a des choses qui se rejoignent et on peut expliquer en même temps pour deux ou trois élèves mais principalement on travaille en cours particulier.
Pour certains profs, cela est devenu une tradition.
Caroline Brichand, prof de méthodologie et français échec à l’échec :
"Ça fait presque dix ans. Donc c'est toujours un plaisir de rentrer en avance, de voir les enfants dans un autre cadre, dans des petits groupes aussi. Ça, c'est très, très chouette. Et dans le cadre de méthodologie, c'est plutôt réconcilier les enfants avec l'école. Donc en maths, en sciences, on apprend la matière, on revoit la matière. En méthodologie, c'est plutôt réconcilier les enfants qui ont vécu des échecs et à qui je montre que l'erreur est bien, c'est important pour apprendre et donc dédramatiser l'erreur".
Et il existe certaines techniques pour étudier, mais également pour s'organiser dans son travail.
Caroline Brichand, prof de méthodologie et français échec à l’échec :
"Quand on rentre de l'école, il y a certaines choses qu'on doit faire. On montre aussi que dans une journée, il y a 24 h et il y a au moins huit heures pour dormir. Et ça, c'est pas toujours évident pour les enfants. Et au bout d'une semaine ou de deux semaines ici en août, ce qu'on constate, c'est qu'au départ, je demande toujours aux enfants comment ils se sentent. Ils disent stressés, fatigués, pas à l'aise. Ça, c'est les premiers les premiers jours. Et puis à la fin, ils sont contents et ils ont de l'espoir pour leur année scolaire. Et donc ça, c'est important".
C'est le cas notamment pour Célina.
"En vrai, je préfèrerai être en vacances comme les autres. Mais au moins je suis ici. Au moins je suis sûre que j'ai des chances de réussir et d'être fière. Quand on est en classe, le prof ne se consacre pas forcément à nous vu qu'on est beaucoup, mais là du coup c'est mieux parce que même on est plus dans le calme. Donc c'est bien".
Justement, l'objectif, c'est de réussir l'examen de passage. Ça va t'aider ces 15 jours ici ?
"Ben oui, parce que, en fait, l'année passée, j'étais déjà venue et j'en avais trois et je les ai réussi d'un coup. Du coup, je pense que ce que j'ai quand même des chances de réussir".
Après les quinze jours de rattrapage, les professeurs, le certifient.
Fabrice Jordens, coordinateur Echec à l’échec sur Binche :
"Pas de problème. Voilà, ça va aller tout seul".
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