Braine-le-Comte : les inondations reconnues calamité publique

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Au conseil communal de Braine-le-Comte ce lundi soir, on a reparlé des inondations qui ont touché la ville en juin et surtout en juillet. Le bourgmestre et les échevins des Travaux et de l’Urbanisme ont fait le point sur les mesures prises et les actions à venir en matière de prévention.

Nonante litres d’eau à l’hectare, un volume monstrueux que ni les sols, ni les égouts, ni les cours d’eau ne pouvaient absorber. Le collège a fait le point sur les mesures préventives : en deux ans, deux cent mille euros ont été consacrés au curage aux ruisseaux de la Brainette et du Sans- Fonds, une zone d’immersion temporaire a été créée chemin de la Dîme et d’autres sont à l’étude. Par ailleurs, un cadastre des zones sensibles est tenu à jour.

La collaboration établie avec les agriculteurs pour la pose de fascines, le déplacement d’entrée de champs, la plantation de haies se poursuivra.

La gestion du niveau des étangs Martel a été pointée du doigt. L’échevin des Travaux est formel : il se situait à un niveau plus bas que prévu.

Pointée du doigt aussi, l’urbanisation. L’échevin de l’Urbanisme précise que pour tout permis en zone sensible l’avis de l’administration régionale doit obligatoirement être obtenu.

Le permis tient compte du risque d’inondation. Exemple : un bassin d’orage a été construit sous le nouveau parking de la gare.

Enfin, le bourgmestre a annoncé que les inondations du 15 juillet ont été reconnues calamité publique. Cela permettra à la Ville d’obtenir des crédits à zéro % pour des travaux urgents et surtout aux victimes d’obtenir une aide financière pour les dommages non couverts par les assurances.

E. Verhelle

 

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