Braine-le-Comte : la rue d'Ecaussinnes devient communale

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La nationale 532 devient une route communale brainoise. Un changement de gestionnaire de voirie n’est pas rare mais dans ce cas, il met fin à une saga qui a duré pratiquement une décennie et dont un nouvel épisode est déjà annoncé.

Le chantier de la rue d’Ecaussinnes a alimenté la chronique brainoise pendant près de dix ans. En 2012, la Ville lançait un appel à la Région wallonne pour que démarrent enfin les indispensables travaux de réfection.

« Lorsqu'ils ont commencé à faire des travaux en 2015, se rappelle André Paul Coppens, l’échevin des Travaux, après deux ou trois coups de pelle, c'était la catastrophe et donc le chantier a dû être arrêté parce que, en fait, il fallait réellement remplacer tout l'égouttage et en finale, les travaux avaient duré trois ans pour se terminer fin 2017. »

Et depuis lors, la Ville et la Région négocient le transfert vers la commune du tronçon rénové entre la chaussée de Mons et le pont du chemin de fer. Le conseil communal de ce lundi a approuvé ce transfert. Cela permettra à terme de mettre fin à une situation qui peut prêter à confusion au carrefour entre la rue d’Ecaussinnes et l’avenue Alix de Namur.

« C'est une saga belge à mon avis, s’amuse l’échevin, puisque c'est une voirie à sens unique qui coupe une voirie à double sens. C'est du jamais vu. Le souci, c'est que l’avenue Alix de Namur est toujours privée puisque n'est pas encore dans le giron communal. Eh bien, c'est comme si on sortait d'un parking. Et c'est pour ça que la rue d'Écaussinnes, aujourd'hui, est prioritaire, en fait, sur cette voirie à 2 bandes. »

Donc, quand la Ville aura repris la nouvelle avenue, le carrefour pourra être aménagé de façon logique et sûre.

Fin de l’histoire de la rue d’Ecaussinnes ? Pas tout à fait ! Il y a ensuite la chaussée d’Ecaussinnes. Le conseil communal demande à la Région wallonne quels sont ses projets sur son tronçon jusqu’à la limite de d’Ecaussinnes. Quelques kilomètres qui pourraient aussi passer dans le giron communal.

« Eh bien, on a toujours bloqué cette reprise parce qu'en fait, c'est le même principe qu'en 2012. On ne va pas reprendre un gruyère en gestion. Et donc, le souhait de la Ville, c'est vraiment que le SWP se positionne par rapport à une réparation ou en tout cas une rénovation. »

Une rénovation qui est attendue tant par les automobilistes que les cyclistes circulant entre Braine et Ecaussinnes.

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