Le Mardi gras, après le ramassage et l’aubade, un solide petit-déjeuner attend le Gille et ses accompagnants. Au menu, huîtres ou saumon comme le veut la tradition. Une tradition que certains restaurateurs ont tenu à respecter. Il fait étrangement calme ce mardi à huit heures sur la Grand-Place de Binche lorsque les patrons lèvent le rideau du restaurant. Un Mardi gras pas comme les autres mais où des moments forts du carnaval ont pu être préservés.
Côté cuisine, c’est l’effervescence. Rudy dresse les assiettes du traditionnel petit-déjeuner qu’il a finalement organisé.
« Ça s'est fait dans le courant de la semaine passée. On avait quelques demandes de clients habituels et de quelques Gilles », commente Rudy Husson, le patron.
Les assiettes se garnissent de saumon fumé ou d’huîtres. Une soixantaine de couverts sont prévus, soit deux fois moins que d’habitude, ce qui semble soulager quelque peu le patron.
"C’est un peu plus dur que les autres années après un an d'interruption. C’est qui est compliqué, c’est le rythme et la réorganisation. Parce que tout est modulé en cuisine, tout est modulé en salle, donc souvenir un peu de tout."
En salle, les clients prennent place pour déguster ces produits de la mer si ravigotants lorsque le Mardi gras a été entamé plusieurs heures plus tôt. Mais cette année, le petit-déjeuner marque plutôt le début d’une journée de non-carnaval.
Mais qu’en pensent ces clients matinaux ?
« Justement, elle porte bien son nom différent, mais finalement, on retrouve les valeurs essentielles qui sont l'amitié, le partage. »
« C'est un moment agréable pour une année, c'est encore spécial et malheureusement sans carnaval, alors que la situation sanitaire est vraiment bonne maintenant. »
« C'est un moment important et en fait, même l'année passée, on s'est fait un déjeuner huîtres à la maison parce que c'est une tradition. C'est un plaisir et c'est le moment de se retrouver autour de ce met. »
« On ne mange pas ça tout au long de l'année. Mais c'est une année un peu particulière parce qu'il y a pas mal de choses qui se font, mais en même temps pas mal de choses qui ne se font pas. »
Un grand moment de convivialité donc, avec un goût de trop peu sans doute pour les ardents défenseurs du folklore qui auront vécu malgré eux un Mardi gras inédit.
« Disons que ça change beaucoup et on va peut-être se souvenir qu'on a fait un carnaval vraiment entre nous, entre Binchois. Donc ce sera un carnaval exceptionnel. Malgré tout, bien sûr, je pense que tout le monde s'en souviendra », conclut le chef binchois.
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