La saga de la passerelle se poursuit. Une nouvelle étape vient d’être franchie : la SNCB a entrepris une action en justice visant à récupérer son terrain qu’occupe un privé et sur lequel devrait passer le Ravel Arquennes-Seneffe.
Cette belle passerelle à 700.000 euros enjambe l’ancien canal Bruxelles-Charleroi sur lequel elle offre un superbe panorama. D’un côté : le Ravel venant de Nivelles dont le dernier tronçon a été récemment macadamisé. De l’autre : la jungle.
Il y a quelques mois, nous vous avions présenté cette situation presque ubuesque : le propriétaire privé de l’ancienne gare de Feluy occupe le terrain de la SNCB sur lequel doit passer le Ravel et il n’entend pas le rendre à son propriétaire légitime. Une première action, dite possessoire, a été menée devant la justice de Paix.
« L'action au possessoire, détaille l’échevin de la Mobilité douce, Nicolas Dujardin, visait à identifier, à faire reconnaître finalement la possession des parcelles qui sont ici contestées et sont normalement vouées à la création du Ravel. Et donc, cette action a donné raison au propriétaire de la gare de Feluy. Mais c'était surtout une condition sine qua non pour pouvoir ensuite faire l'action au pétitoire. »
Après le possessoire, le pétitoire, donc. L’action en justice vise à remettre le terrain à son propriétaire, la SNCB.
« Ici, il s’agit de reconnaître le droit de propriété de la SNCB sur ses parcelles et donc de pouvoir in fine, une fois qu'une décision aura été rendue, de pouvoir débuter les aménagements et finaliser les aménagements tels qu'ils ont été réalisés de l'autre côté de la parcelle. C'est un chantier qui est justement en voie de finalisation. »
Selon l’échevin seneffois, nous sommes partis jusqu’à l’été avant que la justice ne se prononce. En attendant, l’aménagement au-delà de la zone contestée devrait se poursuivre. On évoque 2025 pour que le Ravel Nivelles- Arquennes -Seneffe via sa belle passerelle soit mis en service.
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