Ce jeudi 6 janvier, tous les téléphones mobiles présents sur le territoire wallon ont reçu un sms du numéro 1789. Chaque premier jeudi du mois, les autorités peuvent tester le système d'alerte BE-Alert. Le Centre de crise National (NCCN) a profité de l'occasion pour effectuer un test à grande échelle sur tout le territoire wallon.
Test en Wallonie
Concrètement, ce jeudi, le Centre de crise national a envoyé une alerte SMS basée sur la localisation sur l'ensemble du territoire wallon. Cela signifie qu’un sms a été envoyé à l’ensemble des téléphones mobiles présents sur le territoire wallon.
S’agissant d’une alerte basée sur la localisation, il ne faut pas s’être inscrit au préalable à BE-Alert pour recevoir ce type de messages. Dans des circonstances normales d’envoi d’une alerte sur base de la localisation, les personnes inscrites dans la zone concernée mais n’y étant pas présents, reçoivent également un message, mais ce n'est pas le cas dans le cadre de ce test, seuls les appareils actifs se trouvant dans la portée d'un mât situé sur le territoire wallon au moment de l’envoi, ont reçu le SMS test.
Les personnes qui ont reçu ce message ne doivent rien faire. Il s'agit ici de tester la capacité et la rapidité du système.
À quoi sert BE-Alert ?
Le système BE-Alert peut être utilisé par les autorités locales, provinciales et nationales pour avertir les citoyens lors d'une situation d'urgence. Pour utiliser le système aussi efficacement que possible lors d'un incident, il est important d'organiser régulièrement des moments de test. Le test du 6 janvier est le plus grand test du système d'alerte réalisé à ce jour.
À quoi sert ce test à grande échelle ?
Grâce à ce type de tests de grande ampleur, il est possible d’analyser la capacité et la vitesse de BE-Alert tout en identifiant d’éventuels points d’amélioration. Lors d'une situation d'urgence, il est en effet crucial de distribuer aussi rapidement que possible les messages d'alerte. Le Centre de crise National effectuera une analyse minutieuse du test lorsqu’il sera terminé.
B. Maton