Les Français voteront ce dimanche pour choisir leur présidente ou président de la République.
250 000 Français résident en Belgique. 42 735 ont voté au premier tour. Emmanuel Macron obtenait 39,5% des votes et Marine Le Pen seulement 5,7% des suffrages. Nous avons rencontré un électeur qui a la double nationalité et tient à remplir son devoir à chaque élection.
Une famille, qui a ses racines en France, le devoir électoral est ancré dans la famille qui a ses convictions et connaît les choix de ses membres. L’intérêt pour le vote est partagé.
« Je suis intimement convaincu que, on doit utiliser son droit et même son devoir d’électeur et comme j’ai la double nationalité, et bien, je vote en Belgique et je vote en France. » Explique Eric Robert, Electeur Belgo-Français
Le partage des racines et avec les amis est fréquent de l’autre côté de la frontière. Lors ders dernières présidentielles la famille votait pour aussi se réunir en famille.
« Ma famille du côté de ma maman est originaire de France. J’ai encore deux tantes dont une qui vient malheureusement de décédé dans la région de Cambrais, j’ai des cousins qui habitent en France et donc on est assez proches d’eux. Moi, j’ai passé, beaucoup de temps dans la région de Compiègnes, Beauvais, l’ Oise pendant mon enfance, mon adolescence. » Poursuit Eric Robert
Pourquoi voter alors que le vote n’est pas obligatoire, on tient à la démocratie même si le cœur était plutôt du côté Mélenchon en partie en faveur des services publics.
« Je pense qu’il faut faire barrage à certaines idées, je crois que c’est important comme il y a 5 ans. C’est un peu le même cas de figure. L’histoire se répète mais en espérant que le résultat, il sera le même qu’il y a 5 ans. C’est tout à fait un choix personnel.» Espère .Eric Robert
Sans repère des partis traditionnels qui se sont effrités, le pronostic est difficile en France : une base oubliée et sans connexion avec le politique.
« J’ai trois enfants qui ont également le droit de vote. Il y en a deux qui se sentent beaucoup moins concernés par cette élection et puis j’ai ma fille aînée qui, elle, un peu comme moi, elle est enseignante. Elle est sans doute plus au fait de ce qui se passe dans la vie, dans le monde en général et puis elle est aussi accrochée à certaines valeurs. Elle est avec moi pour aller voter. Je ne pense que nous allons faire pencher le scrutin mais en tout cas l’espère qu’on va faire barrage à certaines idées qui me semblent très dangereuses. » Conclut Eric Robert
Michel De Backer