Les nouvelles recommandations gouvernementales à propos des autotests ont inévitablement fait monter la demande. En outre, les pharmacies, du moins une partie d’entre elles, ont décidé de baisser leur prix sur les autotests à cause de la concurrence des supermarchés où ils sont nettement moins chers. Nous avons fait le point dans une pharmacie et un supermarché de Soignies
Le dernier codeco conseillait d’utiliser plus souvent les autotests, en particulier pour les enfants de retour à l’école Dès lors, certaines familles allaient se trouver devant une dépense aussi imprévue que conséquente. Les supermarchés s’étaient déjà placés dans la course, avec des prix défiant toute concurrence. Il faut savoir que depuis une semaine, des associations de pharmaciens ont réagi assez rapidement. C’est le cas de cette pharmacie de quartier à Soignies.
« Nous vendons différentes marques, toutes à 5€. Nous avons voulu nous adapter puisque la grande distribution les vend également. Nous sommes en hiver, il y a plus de gens malades et certains veulent se tester au moindre symptôme. Il y a eu les fêtes aussi. »
Même constat dans un supermarché tout proche. « On a eu une forte demande au moment des réunions de famille ou entre amis. Il est clair qu’on a aussi un avantage prix, 3€ pour le moment, qui attire le client et on a la quantité. »
Pas de rupture de stock en vue, même si dans les pharmacies, il y a eu une période plus délicate. Pour ce gérant que nous avons rencontré, l’ajustement des prix en pharmacies est une bonne nouvelle. « Au final, c’est mieux pour tout le monde d’avoir accès à l’autotest pour éviter la propagation. »
Evidemment, en pharmacie, le client peut demander une explication d’utilisation voir plus.
« On donne à chaque fois la procédure, les explication aussi par rapport aux conditions d’utilisation et aux faux négatifs. Il y a aussi l’avantage pour les personnes qui ont une intervention majorée de la mutuelle, pour eux le prix est de 1€ »
Cet avantage se limite toutefois à deux tests par semaine. Dernier conseil d’une pharmacienne, inutile de s’autotester trois fois par semaine, il faut évaluer avant tout les risques et les contacts à risque.
N. Roland