La Commune de Seneffe fait partie des communes-pilotes sélectionnées pour l’opération "Wallonie cyclable" par la Région Wallonne. Il s’agit de Villes et Communes désireuses de mener sur leur territoire une politique volontariste en faveur du vélo utilitaire. Lors du conseil communal de ce 29 mars, l’échevin de la Mobilité a présenté les grandes lignes du dossier introduit à la Région et pour lequel la commune recevra un subside d’un montant de 300.000 euros.
A Seneffe, la Commune souhaite élaborer un tout nouveau réseau cyclable au sein de son territoire en offrant aux habitants ainsi qu’à tous les usagers, sûreté et qualité pour leurs déplacements. Le collège a décidé de faire appel à un consultant extérieur, la société Traject, pour étudier la situation. « Dès l’entame de son mandant, le collège s’était positionné sur une promotion de la pratique du vélo en se dotant d’une étude sur réalisation d’un réseau cyclable. Avec, comme priorité, des déplacements essentiellement sur des liaisons internes, entre les villages de l’entité. Et par la même occasion, intégrer ce réseau aux différentes liaisons existant déjà avec les communes voisines », a expliqué l’échevin de la Mobilité, Nicolas Dujardin.
Cette démarche se voulait également participative. Deux ateliers, réunissant des citoyens ont été organisés. Ils visaient tout d’abord à identifier les grands pôles à relier (commerces écoles, maison communale, complexe sportif, …) et repérer ensuite les grandes liaisons extérieures possibles (vers La Louvière, Manage, Nivelles). Des aménagements ont ensuite été proposés en fonction des voies identifiées, hors ou en agglomération. Bandes cyclables, sécurisation de certains carrefour, mise en place de zones 30, signalétique plus adaptée, autant d’éléments favorisant la pratique du vélo et la cohabitation avec les autres usagers de la route.
Le dossier accepté par la Région wallonne, l’objectif est maintenant de détailler les investissements à mener et planifier les différentes phases menant à la réalisation de ce réseau cyclable. « Lors des réunions citoyennes, il est ressorti que les participants n’étaient pas spécialement demandeurs d’aménagements onéreux mais bien de marquages, d’éléments visuels les mettant en sécurité », a ajouté l’échevin.
Au niveau de la matérialisation de ce projet, certains éléments pourraient déjà être visibles dans les prochains mois. Comme l’a souligné Nicolas Dujardin, le coup de pouce financier de 300.000 euros accordé par la Région Wallonne permettra d’accélérer les choses. En attendant, un audit complémentaire doit encore être réalisé ainsi que la mise en place, prochainement, d’un Conseil Consultatif de la Mobilité douce.
M. Pintus