Dans une moindre mesure, la Région du Centre a elle aussi été touchée par des inondations ces dernières semaines. Les communes concernées vont maintenant tenter de limiter les risques dans le futur en procédant à certains aménagements. Dans l’entité de Seneffe, cette réflexion a déjà eu lieu suite à des inondations à répétition il y a quelques années. Des travaux spécifiques ont été réalisés l’été dernier aux endroits problématiques. En cette période, la vigilance reste de mise.
Il y a 3 ans, ce quartier de Petit-Roeulx-lez-Nivelles prend l’eau à 3 reprises le même mois suite à de violents orages. Les coulées de boue débordent des champs et s’engouffrent dans le village. Pour réduire les risques de vivre à nouveau pareille situation, 50 ares de miscanthus ont été plantés entre les habitations et les champs. A d’autres endroit, des fascines ont été installées.
« Il y a 3 ans ici, il y avait 30 cm d’eau sur la route. L’eau vient des champs cultivés. Le but est de ralentir le flux d’eau qui arrive, la filtrer pour retenir un maximum de boue. La fascine joue ce rôle de filtre. La plantation de miscanthus sert aussi de filtre entre le champ et les habitations. On a aussi remplacé les trottoirs en gravier de certaines voiries par de la dolomie stabilisée pour éviter de boucher nos avaloirs. », explique Eric Delannoy, échevin en charge de la Prévention des inondations.
Depuis ces différents aménagements, le village n’a plus connu d’inondations. Par chance, l’entité de Seneffe n’a pas été touchée par les orages ces dernières semaines. Mais la vigilance reste de mise. Comme à Arquennes par exemple. Dans le passé, la Samme est déjà sortie de son lit. Son niveau est contrôlé régulièrement.
« Quand les pluies sont trop fortes, le niveau monte. Arrivé à une certaine hauteur, il sature les tuyaux d’égouttage des voiries qui arrivent. »
Si pour l’heure, tout est sous contrôle, ici aussi, suite à l’actualité récente, on préfère prévenir. Des sacs de sable ont été mis à la disposition des riverains. Les autorités communales examinent aussi la possibilité de mettre en place des Zones d’Immersion Temporaires à proximité de la rivière.
M. Pintus