Malgré ces inondations catastrophiques, certains grands camps des mouvements de jeunesse se sont déroulés. Logés sous tentes, les jeunes ont dû s'adapter aux conditions météo. En ce début de semaine, ce lundi 12 juillet, nous avons passé toute la journée à Assesse auprès de la 5ème Unité des Guides de La Louvière. Notons que le camp des Guides n'a pas dû être évacué. Mais, à cause de la pluie, les animées ont passé leur dernière nuit à la ferme.
La journée débute par le grand rassemblement. Une prairie du Condroz dans la région d'Assesse. Bienvenue au grand camp de l'été du mouvement de jeunesse de la 5ème unité guides de La Louvière. Chaque patrouille s'organise pour effectuer les tâches quotidiennes. Dont la corvée bois ; deux semaines dans la nature, loin de tout confort. La démarche n'est jamais évidente.
"C'est un peu comme relever un défi. On est fières de l'avoir fait. Le guidisme, c'est surtout la solidarité et l'entraide. C'est aussi s'amuser toutes ensemble. Lors du feu du soir, on se retrouve toutes ensemble. C'est chouette" nous expliquent différentes Guides.
L'année n'a pas été évidente pour les mouvements de jeunesse. Pour causes de raisons sanitaires, peu de réunions ont été organisées. Loin de tout confort, le grand camp est surtout une expérience de vie collective.
"Les chefs nous préparent plein d'activités. On a toutes sortes de journées spéciales. Hier, nous avons eu la journée marche. C'est cool. A la maison, on n'est pas toujours en plein air. Au camp, on dort sous une tente toutes ensemble. On sort de notre confort et on fait autre chose. Malgré le temps, c'est quand même chouette".
Et en ce début juillet, la météo n'a pas été au rendez-vous. Contre mauvaise fortune, bon cœur, les Guides ont bien dû s'adapter.
"En début de camps, c'était vraiment la catastrophe. De grosses averses, des orages, du vent comme on n'a jamais eu. On a eu des tentes déchirées et des inondations. Nous avons fait des allers-retours au séchoir pour dire de sécher les vêtements des animées" explique Pauline Tassignon.
La journée se termine par une activité bénévole. Toute l'unité part aider l'exploitant agricole propriétaire de la prairie. La mission du jour : enlever les mauvaises herbes au pied de ces nouvelles haies.
"Quand il y a des coulées de boue et beaucoup de pluie. Les haies retiennent la pluie"
" On échange de leurs services, on leur rend service. Même sans qu'ils nous rendent service, on peut leur rendre service. Cela s'appelle la solidarité "résume Koala (Emilie)
Le guidisme, le scoutisme, le patro, les faucons rouges, chaque mouvement de jeunesse a ses spécificités. Et chaque grand camp est une expérience de vie.
Denis COLETTE